Tatah Boualem : 732 startups enregistrées à l'université algérienne désormais créatrice d'emplois

28/01/2024 - 11:28

Au regard des multiples missions nouvellement conférées à l’université algérienne, celle-ci semble être en pleine mutation, passant d’un espace de formation pour le marché de l’emploi,  à une pépinière de création d’entreprises émergents directement des startups qu’elle crée en son sein.

A ce jour, 732 startups sont officiellement enregistrées et répondant aux critères mondiaux de sélection, un chiffre plaçant l’Algérie au deuxième rang africain après le Nigéria.

C’est ce qu’a fait savoir, ce matin, le doctreur Boualem Tatah, chargé de mission auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui s’exprimait à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne.

L’invité de la Radio explique que « pour opérer ces changements, une commission nationale avait été installée et qui a déjà réalisé quelques résultats en formant des formateurs (…) mais également en mutualisant les actions entre plusieurs ministères, essentiellement avec celui de l’Economie de la connaissance et des startups »  Autrement dit, « nous ne sommes plus dans le schéma classique, mais dans une université ouverte sur son environnement et qui créé des emplois en son sein à travers l’entrepreneuriat », précise-t-il encore.

M. Tatah souligne au passage que cette nouvelle réorientation de la stratégie du secteur de l'enseignement supérieur vient concrétiser le 41e des 54 engagements du président de la République dans sa vision pour « une Algérie nouvelle ». 

Citant des entités de recherches et développement, M. Tatah fait savoir qu’il existe  « 1800 laboratoires de recherches, 47 unités de recherches, près de 70 équipes mixtes de recherches, une vingtaine de plateformes technologiques, 96 incubateurs, une vingtaine de laboratoires d’excellence, une trentaine de centres de recherches, trois agences thématiques de recherches, 8 plateaux d’analyses physicochimiques », entre autres. « Cela correspond à des dépenses de l’ordre de 35 milliards de dinars que l’Etat investit », a-t-il ajouté.

Radio Algérie Multimédia

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