Le président du Conseil de souveraineté de la République du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan Abderrahmane a affirmé, dimanche à Alger, que son pays était favorable à la présence de l'Algérie à toute table de dialogue ou débat visant à trouver une solution pacifique à la crise que traverse le Soudan.
Dans une déclaration conjointe à la presse avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'issue de leurs entretiens au siège de la Présidence de la République, le général Al-Burhan a indiqué que le Soudan était «victime d'une conspiration ourdie de connivence avec des parties régionales et internationales et avec la complicité de suppôts qui conspirent contre leur peuple, mais la volonté populaire sincère finira par triompher et le Soudan se remettra debout grâce à Dieu, fort du soutien de son peuple et des âmes imprégnées de nationalisme dans le monde arabo-musulman».
Il s'est, en outre, dit favorable à «la présence de l'Algérie à toute table de dialogue ou débat arabe ou africaine», car l'Algérie «défend toujours la vérité, et ses positions sont constantes, et nous en sommes fiers. Nous voulons des solutions pacifiques pour surmonter cette épreuve», a-t-il dit.
Le président du Conseil de souveraineté du Soudan a également salué «les positions du Président Tebboune et du peuple algérien imprégné de nationalisme et qui soutient les causes justes», ajoutant que l'Algérie «qui a toujours pris le parti de la justice, n'a de cesse d'apporter son soutien au Soudan dans toutes les épreuves qu'il a traversées tout au long de son histoire».
Il a, également, réitéré le soutien de son pays à l'Algérie en sa qualité de membre du Conseil de sécurité de l'ONU, saluant «l'esprit fraternel sincère» du Président Tebboune et sa «compréhension de toutes les questions de la région et du dossier du Soudan».
Par ailleurs, le général Al-Burhan a indiqué avoir évoqué, lors de ses entretiens avec le président de la République, plusieurs «sujets communs», outre l'examen des différents volets de coopération entre les deux pays frères.
APS