Le conseiller en énergie auprès de la Banque Mondiale, Mamdouh Salama estime qu’avec sa capacité productrice de 5% du marché mondial, «l’Algérie est un acteur incontournable sur la scène énergétique continentale».
La vision actuelle de la politique énergétique de l’Algérie est de densifier l’investissement dans le domaine de l’exploitation et l’exploration, consolider sa position et honorer ses engagements vis-à-vis de sa clientèle.
« L’Algérie est un pays important dans le domaine des énergies, notamment le gaz et le pétrole », a indiqué M. Salama, samedi, lors de son passage dans le forum de la Radio Algérie internationale (RAI).
Le conseiller en énergie de la BM a souligné que l’Algérie « a un avenir garanti dans le gaz sous la direction de la grande entreprise Sonatrach qui prévoit de dépenser dans les dix prochaines années 40 milliards de dollars pour le développement des ressources gazière et pétrolière. »
À l’instar des autres experts, le Jordanien défend l’idée selon laquelle les membres du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), dont le 7e Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement se tiendra à Alger, du 29 février au 2 mars, puissent aboutir à un consensus et pouvoir créer un cartel dans le but de préserver les intérêts des pays membres et assurer la stabilité du marché gazier.
Par ailleurs, M. Salama a émet le souhait que « ce Forum opte pour la création d’une organisation des pays exportateurs de gaz dans un avenir proche, à l’image de l’OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole), avec pour l’objectif de sauvegarder les intérêts des pays producteurs et consommateurs de gaz. »
A noter que les pays exportateurs de gaz prévoient d’aborder, lors de ce GECF, les enjeux liés à la consolidation de la souveraineté sur leurs ressources gazières et au renforcement de la sécurité des infrastructures.
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