L'Algérie, sur instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné mardi dans son plaidoyer devant la Cour internationale de justice (CIJ), lié à la demande d’un avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée, l'importance de se soumettre aux lois internationales relatives à l'occupation et de les faire respecter.
« L'Algérie est profondément convaincue que l'impunité est la première loi des oppresseurs. Notre fonction est de leur dire qu'il y a une loi et que celle-ci doit être respectée et que ce n'est pas une loi de vengeance, mais de justice », a plaidé le Professeur en droit international et membre de la Commission du droit international à l'ONU, Ahmed Laraba, dans son exposé devant la CIJ, au nom du groupe des juristes algériens.
Il a dénoncé, dans son intervention, "les politiques et pratiques israéliennes en Palestine occupée qui violent les règles fondamentales des droits humains", appelant les instances internationales compétentes à sommer l'entité sioniste de mettre un terme à cette situation qui se "détériore" de plus en plus ces derniers mois.
"Les autres Etats sont tenus de ne pas reconnaitre comme licite la situation créée et ne doivent pas porter assistance" à l'entité sioniste, a insisté Me Laraba.
Le groupe de juristes algériens est composé, outre Me Laraba, de l'experte dans les questions des droits de l'Homme et vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), Maya Sahli Fadel.
APS