Le Directeur de l'Institut de Recherches sur le Gaz (GRI) du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), Azzedine Adjeb, a indiqué ce dimanche que l’un des objectifs majeurs est de « faire du GRI le hub technologique du GECF ».
Invité de la matinale de la Chaîne 2 de la Radio algérienne, M. Adjeb a passé en revue les grandes missions assignées à l’institut, qui prendra en change toutes les missions qui ont attrait à la technologie dans le domaine du gaz. C’est-à-dire, trouver des solutions a des problématiques technologiques à travers les compagnies gazières des pays GECF.
Après une brève présentation, l’orateur a exposé la vocation première du GRI. « Cet institut s’occupera du volet technologique au sein du GECF. Il aura pour tâches de promouvoir l’échange technologique, scientifique et l’innovation entre les pays membres du GECF, de faire de la veille et de travailler sur les nouvelles technologies dans le domaine du gaz », a-t-il révélé.
Selon M. Adjeb, le GRI jouera également le rôle de conseiller technologique du Forum des pays exportateurs de gaz, avec comme objectif d’en faire « un hub technologique du GECF, autrement dit, le bras technologique du Forum ».
Pour ce qui du volet formation, le GRI va assurer une formation de très haut niveau, faite pour les experts des pays GECF, précise l’ex-directeur central de Recherches et Développement à la Sonatrach.
Concernant le domaine de la recherche, le GRI va se focaliser uniquement sur la recherche appliquée, c’est-à-dire, le côté pratique des choses, explique l’invité de la Chaîne 2. « Cet institut aura également des relations avec d’autres institutions de recherche afin de pouvoir travailler sur des problématiques à travers des experts de renoms et avec des institutions de renommée mondiale », ajoute M. Adjeb.
Le gaz a encore de très beaux jours devant lui
Interrogé sur l’avenir du gaz, l’intervenant a fait savoir que cette ressource a encore de très beaux jours devant elle. « Selon les données du GECF, la part du gaz dans le mix énergétique va passer de 23% à 26%, à horizon 2050-2060, et même plus, cela veut dire que le gaz a encore de très beaux jours devant lui, d’autant plus que le Forum détient 70% des réserves de cette ressource », a-t-il révélé.
Revenant sur l’instruit, dont il est le premier responsable, M. Adjeb a fait savoir que l’inauguration du GRI aura lieu le 29 février, en marge du 7e Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). Toutefois, cette cérémonie sera symbolique, car l’activité du GRI, dont le siège se trouve au sein du ministère de l’Énergie et des mines, situé au Val d’Hydra (Alger), a démarré en 2019.
M. Adjeb a indiqué aussi que le choix de l’Algérie, comme pays hôte de cet institut, est une reconnaissance envers sa compétence et sa ressource humaine dans le domaine énergétique, par rapport à l’expertise avérée dont elle jouit depuis très longtemps. Il a rappelé au passage que l’Algérie est pionnière dans la production du GNL (gaz naturel liquéfié), et ce, à travers ses compagnies, la Sonatrach et la Camel (compagnie algérienne de méthane liquide), implantée à Arzew.
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