Le Conseil de sécurité a tenu, mardi soir, à la demande de l'Algérie et de trois autres pays, une séance publique sur la sécurité alimentaire à Ghaza.
Cette séance ouverte se tient après une demande présentée par l'Algérie, le Guyana, la Suisse et la Slovénie, en vue de débattre de la situation alimentaire à Ghaza, dans le contexte de la catastrophe humanitaire que vit la bande, suite à l'agression sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre dernier.
Les autorités palestiniennes à Ghaza avaient affirmé, dans des déclarations précédentes, que la famine s'est exacerbée dans la bande de Ghaza où vivent 2.400.000 habitants, mettant en garde contre une catastrophe humanitaire mondiale, dont seront victimes des centaines de milliers d'enfants et de femmes, appelant les âmes éprises de liberté de par le monde à briser le blocus et à faire pression sur l'occupant, en vue d'arrêter le génocide.
Elles ont attiré l'attention sur le fait que l'occupant a commencé la mise en œuvre de sa politique d'affamer les populations depuis l'entame de la guerre génocidaire qu'il mène contre les civils, les enfants et les femmes dans toutes les provinces de la bande de Ghaza, et de manière plus concentrée sur les deux provinces de Ghaza et du Nord de Ghaza, et ce, en empêchant l'entrée des aides dans les provinces du territoire.
Les autorités palestiniennes à Ghaza demandent l'arrêt « immédiat » et « urgent » du génocide contre les civils, les enfants et les femmes, de lever le blocus et de faire entrer 10.000 camions d'aides quotidiennement de manière immédiate et urgente, avant la survenue de la catastrophe humanitaire, soulignant la nécessité de faire entrer les aides dans les deux provinces de Ghaza et du Nord de Ghaza, tout en faisant porter la responsabilité entière aux autorités d'occupation et à leurs complices de cette famine qui sévit au vu et su de tout le monde sans que personne ne bouge le petit doigt.
APS