Le projet Transsaharian gazoduc pipeline (TSGP), qui s'amorce au Nigéria pour arriver aux côtes algériennes en passant par le Niger, avance conformément à son échéancier de réalisation et il ne reste plus que 1 800 kilomètres sur les 4 000 prévus pour sa réalisation. L’Affirmation est apportée, dimanche, par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, sur les ondes de la chaine 3, de la Radio Algérienne.
« Le projet qui s’étend sur 4 000 kilomètres, d’Abuja aux côtes algériennes, et destiné à l’exportation du gaz nigérian a connu la réalisation d’une grande partie. Il n’en reste que 100 kilomètres au niveau du Nigéria, 1 000 kilomètres au Niger et 700 km en Algérie », a déclaré le ministre Arkab, assurant que « le projet avance à grand pas et il est réalisable sur les plans technique et financier ».
Une opportunité prometteuse pour les parties concernées, le gazoduc permet de transporter jusqu’à 30 milliards de mètres cubes à destination des marchés mondiaux.
« L’intérêt de ce projet est d’alimenter l’Europe et des pays africains limitrophes en gaz, à travers l’Algérie », rappelle l’expert en énergie, Baghdad Mandouche. Le Nigéria profite, selon lui, de la compétence humaine et les capacités de réalisation matérielle et technique de Sonatrach.
Le projet arrive, rappelle l’intervenant, à Hassi R’mel d’où il repart vers l’Italie à travers le gazoduc algérien déjà opérationnel. Le TSGP, dit-il, partant du Nigéria est un projet important pour le développement socioéconomique du continent.
Radio Algérie Multimédia