La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Kaouter Krikou, a salué, depuis New-York la résistance et la bravoure de la femme palestinienne qui fait face à la guerre sioniste, appelant la communauté internationale à la préservation de sa dignité et de son droit à la vie ainsi qu'à l'arrêt du génocide perpétré à Ghaza.
«Bien que impactée par la guerre et la pression psychique, la femme palestinienne tente de s'adapter à la conjoncture en demeurant résiliente face aux multiples risques (...) Nous saluons sa lutte, sa bravoure et sa résistance», a indiqué Mme Krikou dans une allocution prononcée lors d'une conférence sur le droit de la femme palestinienne à la vie, organisée en marge des travaux de la 68e session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unis.
Mettant en avant «le rôle de la femme palestinienne dans le renforcement de la résistance collective et sa lutte pour la liberté et la paix», la ministre a réitéré «le soutien de l'Algérie à la cause palestinienne et son insistance pour que le peuple palestinien puisse accéder à ses droits légitimes».
Ce que subit la femme palestinienne depuis octobre dernier et des années avant est «une flagrante violation de sa dignité et de son droit à la vie, étant désormais victime d'un crime de guerre contre l'humanité et d'un génocide, notamment depuis le début de la guerre sioniste dévastatrice dans la bande de Ghaza ayant fait des morts et des blessés dont la majorité des femmes et des enfants, causant, ainsi une catastrophe humanitaire inédite», a déploré la ministre.
Rappelant la résolution onusienne stipulant la protection de la femme contre toute forme de violence, Mme Krikou a affirmé que les dispositions de cette résolution étaient limitées face aux développements en Palestine, en témoigne l'incapacité de la communauté internationale d'obliger l'occupant sioniste à rendre des comptes pour les violations flagrantes du droit international humanitaire et pour les crimes de guerre et de génocide perpétrés contre les civils palestiniens», appelant à «l'accélération de la mise œuvre de cette résolution».
«L'Algérie condamne l'application à géométrie variable de cette résolution (...) et incite les pays à augmenter la pression au niveau de l'ONU pour mettre fin à l'agression contre la bande de Ghaza et au blocus imposé mais aussi à refuser la déportation des habitants», a relevé la ministre.
L'Algérie dénonce vigoureusement «le rejet du projet de résolution qu'elle avait soumis au Conseil de sécurité, qui réclame un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, le refus de la déportation des civiles et l'arrêt de toutes les violations», a ajouté Mme Krikou.
Et d'ajouter que «l'Algérie poursuit ses efforts au Conseil de sécurité à cet égard, et appelle la communauté internationale à prendre une position en faveur de la vérité et à mettre fin immédiatement à l'agression contre les Palestiniens, ainsi qu'à la mis en œuvre des mesures décidées par la Cour Internationale de Justice (CIJ)», affirme la ministre, ajoutant que l'Algérie impute aux Conseil de sécurité «la responsabilité d'adopter une résolution contraignante à même d'imposer un cessez-le-feu et de protéger les civils».