La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a déclaré que la Cour pénale internationale (CPI) aurait déjà dû émettre un mandat d'arrêt contre le dirigeant sioniste dénommé Netanyahu pour «crimes de guerre commis contre les Palestiniens à Ghaza».
«Je crois que la CPI doit prendre une décision» à ce sujet, a déclaré Mme Pandor dans une interview accordée à la chaine américaine MSNBC lors d’une visite récente aux Etats-Unis. Elle a également abordé la question de l'accusation de génocide portée par l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ) et indiqué à ce sujet que son pays a vécu «une expérience similaire à celle du peuple palestinien» et qu'il est «fermement attaché à la lutte pour la liberté et les droits de l'Homme».
La semaine passée, la cheffe de la diplomatie sud-africaine avait accusé l'entité sioniste de créer un précédent en ignorant les décisions de la CIJ.
Saisie par l'Afrique du Sud, la CIJ a appelé l'entité sioniste, en janvier, à empêcher tout acte éventuel de «génocide» à Ghaza, lui demandant de permettre la fourniture «de l'aide humanitaire dont les Palestiniens ont un besoin urgent».
La bande de Ghaza est ravagée depuis le 7 octobre 2023, par un génocide sioniste qui a fait jusque-là 32.552 martyrs et 74.980 blessés, selon un bilan du ministère palestinien de la Santé.