De l’avis de l’expert en export, M. Ali-Bey Nasri, dans un monde qui évolue en blocs, aussi bien au plan politique qu’économique et commercial, les opportunités pour un partenariat stratégique entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye sont nombreuses. Un partenariat vers lequel, « il faut aller vite et avec précision ».
Avec des frontières aussi immenses et un contexte géopolitique imposant des regroupements à travers tous les continents, « l’intégration régionale est plus qu’incontournable (…) et le destin commun des trois pays impose de faire face à des défis communs », souligne l'invité de la Radio Algérienne qui s'exprimait ce lundi à l'émission L'invité de la rédaction de sa chaîne 3.
Comment devrait, concrètement, se décliner ce partenariat ? Pour l’expert, il faut d’abord « identifier les complémentarités » entre les trois pays. « Avec la Tunisie, elles sont très importantes ». M. Ali Bey précise que celle-ci « est très ouverte sur le marché international et très intégrée dans les chaines de valeurs, notamment européennes » et que c’est un pays « producteur qui dispose de plusieurs industries très fortes ».
Il cite à ce titre, celle de l’automobile dans sa partie équipement électronique, l’industrie textile avec un montant d’exportation de 3,5 milliards de dollars, la pétrochimie, la transformation du phosphate de Gafsa, l’industrie pharmaceutique, entre autres ».
« Ce sont des pistes pour des partenariats stratégiques avec la Tunisie, et par extension vers la Libye, qui, elle, dispose d’une forte industrie sidérurgique entre autres », a-t-il ajouté.