Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, condamne fermement la frappe sioniste contre un camp de personnes déplacées à Rafah, qui a tué 45 Palestiniens, a rapporté mardi son porte-parole.
M. Guterres a condamné dans les termes les plus fermes les frappes aériennes du 26 mai sur Rafah qui ont frappé des tentes abritant des personnes déplacées. Il a dit avoir «le cœur brisé» par les images des morts et des blessés, parmi lesquels de nombreux jeunes enfants, a déclaré le porte-parole Stéphane Dujarric dans un communiqué.
Comme M. Guterres l'a déjà dit auparavant, l'horreur et la souffrance doivent cesser immédiatement, souligne le communiqué.
Le secrétaire général a réitéré son exigence d'un cessez-le-feu immédiat, et à l'obligation de respecter les récentes ordonnances de la Cour internationale de Justice qui sont contraignantes.
La Cour internationale de Justice a ordonné à l'entité sioniste de mettre fin à son offensive militaire à Rafah.
«Les autorités sionistes doivent autoriser, faciliter et permettre l'acheminement immédiat, sûr et sans entrave de fournitures humanitaires à ceux qui en ont besoin et tous les points de passage doivent être ouverts. Les organisations humanitaires doivent disposer d'un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave pour atteindre tous les civils dans le besoin à travers Ghaza», peut-on lire dans le communiqué.