Veiller à la décongestion de nos dix ports commerciaux dans les meilleurs délais, pour atteindre une gestion du transport maritime de marchandises plus rationnelle, est devenue ni plus ni moins qu’une urgence impérative au regard des délais excessivement longs dans le déchargement de navires. Ceci a évidemment un coût financier astronomique sur l’économie nationale.
L’instruction donnée hier, dimanche, en Conseil des ministres par le président de la République, pour une nouvelle vision de gestion portuaire vise cet objectif hautement stratégique.
« Aujourd’hui, nous pensons à la spécialisation de nos ports (par catégories de marchandises, ndlr) », le but étant de décongestionner au maximum les ports, « une question discutée avant-hier en comité restreint avec les directeurs généraux des ports », a déclaré ce lundi matin M. Djamel Eddine Abdelghani Dridi, secrétaire général au ministère des Transports.
M. Dridi, qui s’exprimait à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, a évoqué la problématique de congestion des ports qui avait connu « en octobre 2023 un pic de taux d’occupation de 85% ». Depuis, plusieurs actions ont été engagées pour arriver, « en mars 2024, à un taux de 53% ».