A l’occasion du 59e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur la Radio et la Télévision algériennes , le directeur général de la Radio algérienne, Mohamed Baghali est intervenu jeudi matin sur la Chaîne 3 pour rappeler les défis, les enjeux et les responsabilités de cette institution médiatique.
S'exprimant dans l'émission L'Invité de la rédaction, M. Baghali a signalé l’inauguration, aujourd’hui jeudi, de la nouvelle application mobile et la plateforme Radio qui adoptent les mêmes standards internationaux. « Très bientôt, les auditeurs pourront consulter via leurs smartphones les informations et les émissions que produit la Radio algérienne », a-t-il précisé.
Le droit à l’expression
Tenant compte des exigences de l’actualité mondiale qui imposent une interaction entre auditeurs et médias, M. Baghali a expliqué que la Radio algérienne est « ouverte à tout le monde, sauf ceux qui développent des discours de haine, de racisme, de violence. » « Ces catégories sont interdits d’antenne dans le monde entier, nous ne faisons pas l’exclusivité, il s’agit, par contre, du respect de l’éthique et des règles de la déontologie », a-t-il affirmé.
Liberté d’expression et responsabilité
Pour le directeur général de la Radio algérienne, la conciliation de « responsabilité » et « liberté d’expression » doit passer par le respect et l’application des règles de déontologie. Selon le même responsable, « si l’on respecte intégralement ces règles, on pourra conjuguer liberté et responsabilité. Il faut rappeler aussi que la liberté ne veut pas dire exprimer les idées les plus extrêmes. »