Ils sont venus nombreux célébrer le 59e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur le Radio et la Télévision algériennes. En présence des journalistes, responsables, témoins de l’évolution de la presse algérienne, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a souligné dans son allocution que cette journée hautement symbolique vient confirmer « la position encourageante des médias algériens vis-à-vis de leur patrie malgré toutes les circonstances. »
« Nos journalistes, avec peu de moyens, ont réussi à affaiblir la propagande de l’ennemie et relevé le défis de la gestion de la Radio et la Télévision algériennes avec des compétences locales », a précisé M. Belhimer, qui rappelle que grâce à ces sacrifices, « la nécessité du recours à la presse électronique et locale. »
Pour la célèbre journaliste de la Radio algérienne, Bariza Berrezag « la date du 28 octobre est une épopée qu’écrivent les journalistes, les producteurs de la Radio nationale comme l’ont déjà fait nos aînés avec la Voix de l’Algérie libre et combattante, puis la Voix de l’Algérie indépendante, puis du 28 octobre jusqu’au aujourd’hui ; et nous continuons à tenir haut le drapeau de l’Algérie. »
De son côté, Souhila El Hachemi, animatrice de l’Invité de la Rédaction de la Chaîne III a souhaité « plein d’épanouissement à la Radio nationale avec une qualité de programmes, de services que nous devons rendre aux citoyens en exerçant notre véritable mission qui est le service public. » « Une régénération générationnelle est importante, aussi bien pour l’auditeur que pour l’antenne, parce qu’une relève doit être assurée à un moment donné », a-t-elle estimé.
Quant à Fouad Bentaleb, également journaliste à la Radio algérienne, il a rappelé que cette date « est aujourd’hui célébrée par une nouvelle génération, ce qui en fait un événement exceptionnel », c’est pour cette raison « que nous devons réaliser des échanges et arriver à une relève digne de son nom », a-t-il dit.