Hassan Kacimi : des enjeux géopolitiques dans la région à l’origine des attaques cycliques médiatiques françaises contre l’Algérie

20/02/2022 - 11:14

« Le feuilleton de déstabilisation de l’Algérie prend toutes ses formes, y compris celle subversive, et revient de manière cyclique à chaque fois que l’Algérie est sur la bonne voie et entretient des relations très fortes sur les plans international et régional ».

C’est là le commentaire, ce matin sur les ondes de la Radio Algérienne, de M. Hassan Kacimi, politologue et expert en questions géopolitiques et des migrations, suite à la récente diffusion sur la « chaine publique française », Arte, de la série fiction Alger confidentiel.

Une série qui, de l’avis de l’invité de la Radio, n’a d’abord « rien de confidentiel », et remet ensuite à l’ordre du jour la thèse révolue du « Qui tue qui ?» par l'instrumentalisation de la tragédie nationale à des fins subversives.

Lors de son passage à l’émission L’invité de la rédaction de la Radio chaine 3, M. Kacimi a expliqué que « cette thèse a déjà été démontée, y compris par de grosses pointures du contrespionnage français à l’image de Yves Bonnet et qui ont affirmé que l’Armée algérienne n’avait absolument rien à voir avec l’assassinat des moines de Tibhirine certifiant qu’ils l’ont bien été par les groupes terroristes ».

Aussi des journalistes français qui avaient mené des investigations sur le terrain avaient aussi été dans le sens contraire de cette thèse ». A ce titre, il cite le défunt journaliste Didier Contant qui, une fois rentré en France avec des conclusions remettant en cause la démarche et la stratégie de certains lobbies français, a connu une fin tragique, une mort suspecte qu’on a faite passer pour une chute accidentelle ».