Sept candidats, dont l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe, brigueront en mars 2025 la succession de l'Allemand Thomas Bach à la tête du Comité international olympique, a annoncé, ce lundi le CIO.
Bach, qui dirige depuis 2013 l'instance internationale, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer la main. Coe est le patron de World Athletics et avait été l'organisateur des JO de Londres-2012.
Les six autres candidats sont: le prince jordanien Feisal al Hussein, l'ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannico-suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l'ancien patron emblématique du CIO, Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique et David Lappartient, président de l'Union cycliste internationale et du comité olympique français.
«Les candidats, précise le CIO, présenteront leur programme par vidéo à l'ensemble des membres du CIO à l'occasion d'une réunion à Lausanne (Suisse) en janvier 2025.»
Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s'annonce très feutrée. La commission d'éthique, outre des règles anticorruption, édicte des règles de discrétion très strictes.
Pour «prévenir les excès», les prétendants doivent «éviter toute comparaison» avec leurs rivaux et «ne doivent participer à aucun débat public entre eux», selon ces directives.
Non seulement les membres du CIO ne peuvent soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s'applique à toute la famille olympique, notamment aux fédérations internationales et aux comités nationaux olympiques et à leur personnel: même un «j'aime» sur les réseaux sociaux leur est interdit.