Baddari à la Télévision algérienne: « cette année verra l'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur»

Baddari à la Télévision algérienne: « cette année verra l'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur»

Baddari ENTV
24/09/2024 - 15:40

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, lundi soir, que l'année universitaire 2024-2025, verra une amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur pour promouvoir la place de l'université algérienne.

Invité de la Télévision algérienne, M. Baddari a souligné que «l'université algérienne occupe désormais une place honorable aussi bien dans son volet pédagogique que celui de la recherche, ce qui exige de la préserver à travers un enseignement supérieur et un encadrement de qualité».

Il a, à cet égard, appelé la communauté universitaire à poursuivre ses efforts qui lui ont permis d'élever le niveau de l'université algérienne, rappelant les remerciements adressés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, à tous les cadres du secteur de l'enseignement supérieur, enseignants et administrateurs, pour leur contribution à la promotion de l'université algérienne au niveau régional et international.

A l'occasion de la rentrée universitaire ce mardi, M. Baddari a indiqué que cette année universitaire connaîtra un renforcement du réseau des écoles nationales supérieures, notamment avec l'inauguration de l'Ecole nationale de la cybersécurité au niveau du pôle universitaire des sciences et technologies de Sidi Abdellah (Alger), qui entamera la formation dans ce domaine sensible dès mardi, soulignant que les choix des bacheliers distingués ont été majoritairement orientés vers les écoles nationales supérieures ainsi que les sciences médicales.

Le ministre a également révélé que la nouvelle année universitaire verra la réception de 31 000 places pédagogiques et de 12 000 lits, ce qui reflète l'intérêt croissant porté aux étudiants, notamment avec le renforcement du recrutement des enseignants universitaires, outre l'augmentation de 60% du budget du secteur entre 2020 et 2024.

 D'autre part, le ministre de l'Enseignement supérieur a souligné que le secteur tend à rapprocher l'université de son environnement économique afin que chaque diplômé ait l'opportunité d'être un acteur sur le marché et de contribuer à résoudre les problèmes de la société en participant au développement économique à travers la création d'emplois, ainsi que l'innovation et la créativité.

Pour ce faire, a-t-il ajouté, un environnement entrepreneurial a été créé avec 117 incubateurs pour accompagner les porteurs d'idées innovantes, ainsi que 107 centres de développement entrepreneurial, en plus d'accompagner ces étudiants ainsi que  plusieurs établissements universitaires pour le passage à une université de quatrième génération au cours de cette année universitaire.

Concernant l'amélioration de la visibilité de l'université algérienne, le ministre a fait savoir que des milliers d'étudiants étrangers ont rejoint les universités algériennes cette année, grâce au «Label Study in Algeria», visant à faire de l'université algérienne une destination de choix pour les étudiants de différents pays, notamment africains, arabes et asiatiques.      

Concernant le sport universitaire, M. Baddari a indiqué que «le secteur œuvre à son développement à travers la création d'un championnat sportif universitaire, qui permettra l'émergence d'une élite de jeunes étudiants qui honoreront l'Algérie lors de différentes compétitions, notamment internationales, conformément à l'instruction donnée par le président de la République lors de la dernière réunion du Conseil des ministres pour promouvoir le sport universitaire.

Le ministre a également évoqué le dossier de la numérisation du secteur, placé sous le slogan «Efficacité et simplification», avec la création de 60 plateformes numériques, permettant aux étudiants, notamment aux nouveaux bacheliers, de s'inscrire avec «zéro papier», outre la rationalisation des dépenses liées aux inscriptions et aux œuvres universitaires, notamment dans les domaines du transport et de la restauration.