Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a souligné, hier mardi, à New York, que « la logique des choses confirme jour après jour que les répercussions et les conséquences du conflit russo-ukrainien sont d'une gravité telle qu'il est impératif de ne pas se résigner au fait accompli ni de céder aux obstacles, quelle que soit leur nature. »
Son discours, portant sur la guerre en Ukraine, s'inscrivait dans le cadre du débat général de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, une session qui se poursuivra jusqu'à lundi prochain.
Attaf a déclaré : « Nous nous réunissons aujourd'hui alors que la guerre en Ukraine approche de sa troisième année, sans qu'aucun signe de la solution espérée ni aucun progrès tangible vers l'apaisement ne soient visibles à l'horizon. »
Le ministre a poursuivi : « Ce qui renforce encore notre regret, c'est la rareté des initiatives internationales inclusives et l'inertie des efforts diplomatiques visant à privilégier le dialogue et à instaurer la paix, des éléments qui caractérisent désormais les complications et l'aggravation de ce conflit. »
Attaf a ajouté : « Nous croyons fermement qu'il est totalement inapproprié de qualifier le sujet dont nous débattons aujourd'hui de conflit à portée limitée. »
Il a observé : « Cette guerre a infligé aux deux parties, russe et ukrainienne, des pertes humaines et matérielles considérables et a ouvert grand les portes à une tragédie humanitaire à part entière. »
Attaf a conclu en affirmant que « cette guerre a plongé l'ensemble du continent européen dans la crise la plus dangereuse, ouverte à toutes les éventualités et complications, depuis la Seconde Guerre mondiale. »