Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf, a appelé à New York le G77+Chine à continuer à réclamer une réforme globale du système financier et monétaire international qui permette de l'adapter aux défis de l'heure et aux exigences des programmes de développement adoptés aux niveaux régional et mondial et de le rendre plus équitable et plus représentatif des pays en développement.
Lors de sa participation aux travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G77+Chine au siège de l'ONU, M. Attaf a insisté sur «l'impératif de parler d'une seule voix dans les fora internationaux, notamment lors de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement prévu l'année prochaine, afin d'amener la communauté internationale à traiter la plus grande problématique qui pèse sur les efforts de développement : le déficit de financement estimé par la CNUCED à 4 000 milliards de dollars».
A l'occasion de la tenue de cette réunion, qui coïncide avec le 60e anniversaire de la création du G77+Chine, M. Attaf a rappelé «la Charte historique d'Alger qui a instauré, en octobre 1964, les bases institutionnelles du G77 et défini ses objectifs stratégiques».
A cet égard, le ministre a souligné l'importance de se mobiliser dans le cadre du G77, qui porte les aspirations des deux tiers de la population mondiale, en vue de «relever les défis communs, notamment l'élimination des disparités en matière de développement entre le Sud et le Nord, la lutte contre la pauvreté, le règlement du problème de la dette et la réalisation des objectifs de développement durable dans leurs diverses dimensions».