Les rues de la capitale marocaine Rabat ont été le théâtre, dimanche, à la veille de la commémoration du premier anniversaire de l'opération «Déluge d'Al-Aqsa», d'une marche populaire massive pour exiger la fin de la normalisation et l'annulation des accords entre le Maroc et l'entité sioniste qui poursuit sa double agression destructrice contre les deux peuples Palestinien et Libanais.
La marche, organisée sous le slogan «Déluge d'Al-Aqsa, jusqu'à la libération de la Palestine et la fin de la normalisation», a commencé avec la participation d'organisations politiques, syndicales et associatives et des organisations de défenses des droits de l'homme, en plus de toutes les franges de la société marocaine.
Elle s'est tenue en réponse à l'appel lancé par le «Groupe d'action nationale pour la Palestine», qui comprend plus de 20 organisations anti-normalisation, comme le «Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation» et «l'Espace marocain des droits humains».
Vêtus de keffiehs et arborant des portraits de victimes de l'agression sioniste, les participants à la marche ont notamment scandé des slogans hostiles à la normalisation du Makhzen avec l'entité sioniste, tels que «le peuple veut abolir la normalisation», «citoyens, boycottez les marchandises des sionistes», et appelé à faire pression pour mettre fin aux agressions génocidaire de l'entité sioniste contre Ghaza et le Liban.
Lors de la manifestation qui s'est déroulée devant le siège du Parlement, des drapeaux palestiniens ainsi que des banderoles de soutien à la Palestine et à la lutte du peuple Palestinien ont également été brandis.
Le «Groupe d'action nationale pour la Palestine» a notamment renouvelé son appel à la fermeture du soi-disant «bureau de liaison sioniste à Rabat et la fin à toutes les formes de normalisation avec l'entité sioniste, en signe de respect de la volonté populaire exprimée lors de milliers de rassemblements, de centaines de marches organisées à travers tout le territoire marocain et de nombreuses pétitions signées par des milliers de Marocains».
De son côté, le membre du Secrétariat général du département politique du mouvement «Al Adl Wal Ihsane», Hassan Benajah, a qualifié la marche de «référendum populaire massif», confirmant ainsi la volonté du peuple Marocain de mettre fin à la normalisation avec l'entité sioniste. Abondant
dans le même sens, le secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), Jamal Al-Asri, a souligné que la marche populaire de Rabat portait «un message clair de rejet des accords de normalisation entre le Maroc et l'entité sioniste usurpatrice (...)», relevant que «les Marocains, quelles que soient leurs orientations idéologiques et leurs affiliations politiques, considèrent tous la Palestine comme étant leur boussole et leur cause».