Seize (16) films sont en compétition pour l'Olivier d'or, la plus haute distinction du Festival culturel national annuel du Film Amazigh, dont la 18e édition s'ouvrira samedi prochain à Tizi-Ouzou, ont indiqué mercredi les organisateurs.
Selon le programme présenté lors d'une conférence de presse animée conjointement par le commissaire du Festival, le réalisateur Amar Tribeche, et la directrice de la culture et des arts, Nabila Goumeziane, 16 films ont été retenus par le comité de sélection pour la 18e édition qui se tiendra du 26 au 30 octobre.
Dans chaque catégorie, à savoir, le long métrage, le court métrage, le film documentaire et le film d'animation, 4 films seront en compétition. La projection aura lieu à la salle de cinéma Djurdjura à raison de deux séances par jour, l'une à partir de 10h et l'autre dans l'après-midi à 13h30, selon le programme.
Pour le long métrage, les films retenus sont Amech'hah (L'avare) de Nabil Mouhoubi, Tuzyint (La belle) de Lounes Amroune, La khdaâ n'wathmathen (La trahison des frères) et Argou (Rêves) de Omar Belkacemi.
Dans la catégorie du court métrage, seront en compétition, "Souvenirs sanglants" de Mourad Bouamrane, "Hucdardam" de Samir Chemeur, "Le chant de la sirène", d'Arezki Larbi, et "Libre", de Rabah Yagouni.
Les films documentaires "Lather n'Tjadith" (les traces de nos ancêtres) de Rachid Bouider, "Azetta" (le métier à tisser) de Djamel Bacha, "The Green Path" (le chemin vert) d'Oussama Rai, et "la Kaza Blanche" de Rida Belghiat, vont concourir pour l'Olivier d'or.
Pour les films d'animation, ont été retenus pour la compétition "Yettazal w-Ouchen" (Le chacal court) de Lydia et Akli Sarahoui, "Athmathen" (Les frères) de Tiziri Sarahoui, "Mazigh" de Anis et Samir Chelal, et "Anwa i d'aguelid n'tezgui" (qui est le roi de la forêt) de Anissa Mohammedi.
Le commissaire du Festival a fait savoir que les 16 films retenus ont été sectionnés sur un total de 30 productions déposées pour la compétition.
Placé cette année sous le slogan "Le film au cœur de la Révolution", l'événement qui rendra hommage au peuple palestinien et au cinéaste algérien Belkacem Hadjadj, sera l'occasion de découvrir ou de redécouvrir des productions sur ces deux thèmes dont Sanaoud, Fadhama N'Soumer, Tayara Safra, La vie d'après, Dzair et Desert Rose, qui seront projetés à la Cinémathèque, dans le cadre du programme Panorama du film algérien.
Des conférences débats sur le cinéma algérien, des ateliers de formation et des Master Class, ainsi qu'un programme de proximité de projection de films algériens traitant de la Révolution, sont au menu du Festival.
APS