Le Conseil de sécurité des Nations unies tient, ce jeudi, une réunion de consultations à huis clos sur la situation en Syrie, convoquée par l'Algérie en sa capacité nationale.
L'Algérie, présidente du Conseil de sécurité pour ce mois de janvier, présidera cette réunion lors de laquelle l'Envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, fera un exposé par vidéoconférence (VTC) depuis Damas.
C'est la deuxième fois durant ce mois de janvier que les membres du Conseil de sécurité se réunissent pour discuter de l'évolution de la situation en Syrie, après avoir tenu leur réunion ordinaire sur les développements politiques et humanitaires dans ce pays le 8 janvier.
Jeudi, M. Pedersen et plusieurs membres du Conseil de sécurité devraient souligner la nécessité d’une transition politique inclusive dirigée et contrôlée par les Syriens, qui pourrait aboutir à la mise en place d’une structure de gouvernance représentative, tout en préservant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Syrie. Ils devraient aussi souligner l’importance du rôle de facilitation de l’ONU dans le processus de transition.
Les membres du Conseil pourraient aussi exprimer leur inquiétude concernant les agressions menées par l'entité sioniste contre le territoire syrien.
L'entité sioniste a mené des centaines de frappes aériennes contre la Syrie, ciblant des équipements et des positions militaires. Elle a également lancé une incursion terrestre, étendant son contrôle plus loin dans le Golan et le territoire syrien.
Pour rappel, le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, avait indiqué lors de sa présentation du programme de travail du Conseil de sécurité présidé, pour le mois de janvier par l'Algérie, qu'«en tant que membre arabe au sein du Conseil de sécurité, les causes et les questions relatives à la région arabe, notamment la situation au Liban, en Syrie, au Yémen et au Soudan restent nos préoccupations majeures dans la foulée des développements alarmants qui se déroulent dans ces pays frères».
Il avait, à ce titre, souligné que l'Algérie n'hésiterait pas «à prendre les mesures adéquates en temps voulu».
APS