« Si tout se passe bien, le lancement de la 5G sera pour le deuxième semestre 2025 », a assuré ce lundi le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, affirmant que « l’Algérie n’est pas en retard par rapport au déploiement mondial de cette technologie ».
Et de souligner, lors de son passage à l’émission l’Invité du jour » de la chaîne 3 de la Radio algérienne que « beaucoup de pays n’ont pas eu le retour d’investissement de cette technologie depuis son lancement il y a sept ans. Les opérateurs ont effectué déjà des tests, il y a quelques années déjà, avec leurs équipements qui ont été déployés dans la 4G, à lancer rapidement. Car les cas d’usage n’était pas variés. Maintenant avec l’’avènement de l’intelligence artificielle, on profite pleinement de la 5G et on dépense moins pour profiter mieux ».
Il faut savoir, explique le ministre, que « la 5G a besoin de tout un environnement : une batterie de textes réglementaires, de bandes de fréquences, une expérience d’utilisateurs inédite », poursuivant que « la 5G répond à une problématique de latence, moindre que la 4G ». Et de rappeler que « cette technologie n’est pas pour le streaming, YouTube ou les autres plateformes ».
« En fait elle est conçu pour +machine to machine+, répondant au besoin de l’industrie moderne 4.0, la chirurgie ou l’éducation, entre autres domaines qui nécessite un débit avec des latences moins importantes », précise-t-il,
Pour cela, « nous sommes entrain d’approfondir les études techniques et en concertations avec les différents services afin d’avoir une meilleure expérience-utilisateur et le profit économique escompté à la fois pour l’Etat, les opérateurs économiques et les utilisateurs », ajoute le ministre.
En 2027, l’Algérie sera à 100% « fibrée »
« L’Etat a mis le paquet pas uniquement pour la réalisation de cette infrastructure importante, mais aussi et surtout à rendre accessible l’internet de façon équitable à tous les Algériens là où ils se trouvent mêmes dans des régions les plus reculés sur le territoire national », rappelle M. Zerrouki.
« Le projet est en cours d’achèvement », affirme encore M Zerrouki indiquant que la fibre est arrivée dans des villages très isolés à Adrar et à Tamanrasset », tout en indiquant que cette technologie n’est pas aussi déployée en Afrique ou en Europe qu’en Algérie.
L’invité de la radio promet que l’Algérie sera à 100% « fibrée. » « Dans deux ans (c’est-à-dire en 2027), nous sommes obligés d’éteindre le cuivre, allusion faite aux anciennes lignes. Encore faudrait-il que le consommateur adopte cette fibre optique », fait-il savoir.
Entre autres inconvénients qui retarde, quelque peu, le déploiement de la fibre optique, le ministre des P&T cite l’absence des habitants à domicile pour permettre aux équipes d’installation d’accomplir leur travail.
Le premier responsable de la Poste et des télécommunications révèle que son département a déployé jusque-là 265 milles kilomètres de fibres optiques, en plus des réseaux déployés par Sonatrach et la SNTF. Et d’ajouter qu’Annaba et Constantine sont entièrement fibrées, tandis qu’Alger est à 92%.
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