Plusieurs journaux nationaux ont dénoncé les campagnes politiques et médiatiques menées par certains milieux français hostiles à l’Algérie, suite à la confirmation par le tribunal de Tizi Ouzou du jugement rendu à l’encontre du journaliste français Christophe Gleizes, qui est entré en Algérie déguisé en touriste dans le but de diffuser un récit fictif relevant d’une action subversive, au profit d’une organisation terroriste (le MAK).
Dans un article intitulé « Quand Paris sombre dans son hypocrisie ! », le journal Le Soir d’Algérie écrit que « la France, dans le rôle du professeur, critique la justice algérienne qui n’a jamais arrêté un diplomate français dans la rue sur la base d’un simple signal téléphonique », en référence à l’incident de l’arrestation d’un employé consulaire algérien à Paris le 11 avril dernier, en violation flagrante des normes et règles diplomatiques.
Le journal a également évoqué l’affaire du joueur de l’équipe nationale, Youcef Attal, à l’encontre duquel la justice française a prononcé une peine de six mois de prison avec sursis pour une publication en soutien à Ghaza pendant le pic des crimes commis par l’occupation sioniste, estimant que « la justice en France n’est qu’un instrument politique, un moyen de répression et une couverture morale pour une classe qui pense encore contrôler le monde ».
Dans une analyse approfondie, le journal regrette que « la France ignore les mandats d’arrêt internationaux émis par l’Algérie. Lorsqu’il s’agit de criminels qui ont pillé les richesses du peuple algérien, Paris est soudainement frappée d’amnésie, de surdité et d’aveuglement. Ces mandats internationaux émis par l’Algérie sont ignorés, bloqués et enterrés dans les tiroirs ».
De son côté, le journal El Khabar a dénoncé le soutien évident de la France au mouvement terroriste MAK. Le journal affirme que « la France ouvre grandes ses portes au MAK, classé organisation terroriste en Algérie, sous le couvert de sa désignation en association selon la loi de 1901 », soulignant que l’affaire du journaliste Gleizes « révèle la haine de la France, sa complicité calculée et l’utilisation politique d’un groupe séparatiste pour déstabiliser l’Algérie ».
Le journal ajoute que « l’affaire Christophe Gleizes n’est pas une affaire journalistique au sens professionnel, mais celle d’une personne venue en Algérie déguisée en touriste pour diffuser un récit séparatiste, missionnée par le mouvement MAK, classé terroriste par l’Algérie et soutenu dans l’ombre par des services français ».
« Lorsque la justice algérienne agit dans le cadre de sa pleine souveraineté, Paris crie à l’injustice et agite la question de la liberté de la presse, utilisant son vieux lexique sur la liberté d’expression, comme si l’espionnage politique sous couverture journalistique était un droit sacré », ajoute le journal.
Les médias nationaux concluent que « l’Algérie ne reçoit de leçons de personne, et certainement pas d’une autorité française en pleine crise morale », ajoutant que « Paris s’énerve et se tend parce que l’Algérie progresse et ne s’incline plus. Le peuple algérien a décidé de regarder vers l’avenir, sans permission, tutelle ni contraintes. Et c’est exactement pour cette raison que la France ne pardonne pas et ne pardonnera sans doute jamais ».
Radio Algérienne











