Au moins 24 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés, ce mercredi à l’aube, suite à des tirs des forces d’occupation sionistes sur des rassemblements près d’un centre de distribution d’aide humanitaire au centre de la bande de Ghaza, ainsi qu’à une frappe de drone ayant visé une tente de déplacés à Khan Younès.
L'agence de presse palestinienne (Wafa), citant des sources médicales, a rapporté que plus de 20 Palestiniens ont été tués et des dizaines blessés par les tirs de l’occupation près du centre de distribution d’aides situé autour du point de contrôle de Netsarim, au centre de la bande de Ghaza.
À Khan Younès, quatre Palestiniens ont été tués et d'autres blessés dans une frappe de missile menée par l’aviation de l’occupation, visant une tente de déplacés dans la région de Mawasi, à Qarara, au sud de la bande, en parallèle à des tirs d’artillerie sur les zones de Qeizan Abou Rishwane et Al-Batn Al-Samin.
Il convient de noter que les forces d’occupation ont ciblé, ces derniers jours, plusieurs points de distribution d’aide, que ce soit à Rafah ou au centre de la bande de Ghaza, provoquant la mort de dizaines de Palestiniens et faisant de nombreux blessés.
L’ONU a qualifié ces attaques de tentative de déplacement forcé des populations dans le cadre d’une politique de nettoyage ethnique systématique. Depuis la mise en place du mécanisme de distribution d’aides le 27 mai dernier, plus de 130 personnes ont été tuées et des centaines blessées.
L’agression sioniste contre la bande de Ghaza se poursuit depuis le 7 octobre 2023. Jusqu’à présent, le bilan provisoire s’élève à 54 981 Palestiniens tués et 126 920 blessés, des chiffres non définitifs, de nombreux corps étant toujours sous les décombres ou dans les rues, inaccessibles aux équipes de secours en raison des bombardements continus.
La catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza ne cesse de s’aggraver, les bombardements touchant toutes les régions, y compris les rares structures médicales et de service restantes ainsi que les tentes de déplacés. Par ailleurs, les autorités d’occupation persistent à empêcher l’entrée de l’aide humanitaire, exacerbant la souffrance des civils.