En ce premier jour du printemps, le monde célèbre la journée de l’eau. Une ressource primordiale dont l’Algérie œuvre à sécuriser la disponibilité, dans un contexte climatique de plus en plus difficile marqué par une faible pluviométrie sur une grande partie du territoire national. Parmi les mesures décidées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lancer un important programme de réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer.
Le taux national de remplissage des barrages a atteint 37%, annonçait, hier, l’inspecteur général du ministère des Ressources en eau, invité du Forum de la Radio Algérienne. Ce volume correspond à un peu plus de 2 milliards de m3, soit près de 5 fois moins que les capacités de stockage. Dans un reportage diffusé, ce mardi matin sur la Chaine 3, le premier responsable du secteur, karim Hasni, explique que le recours au dessalement d’eau de mer devient une nécessité.
Le gouvernement compte, dans une première phase, augmenter la part du dessalement de 17 à 40% d’ici 2024. Alger, Oran, Bejaïa… La réalisation de cinq stations de dessalement est lancée et sera suivi par d’autres installations. Objectif : atteindre 60% d’eau issue du dessalement à l’horizon 2030 pour assurer la sécurité hydrique du pays.
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