Des dizaines de marcheurs issus de la société civile se sont élancés, hier dimanche depuis Paris derrière la banderole «Ghaza: stop génocide, l'Europe doit agir!» pour rallier Bruxelles et exiger des autorités européennes des sanctions contre l'entité sioniste pour ses crimes génocidaires dans l'enclave palestinienne, en cours depuis le 7 octobre 2023.
«Nous voulons faire entendre la voix de la société civile pour rappeler à l'Union européenne ses devoirs», notamment celui de «défendre la démocratie et l'état de droit» et de «faire respecter les décisions des cours internationales», a souligné dans une déclaration aux médias, Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l'Homme.
L'idée est qu'ainsi «peut-être s'enclenche la fin de l'impunité» pour l'entité sioniste en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza.
Les marcheurs espèrent qu'une délégation sera reçue à Bruxelles le 23 juin, date à laquelle doit se tenir un conseil européen des ministres des Affaires étrangères où justement la question de la suspension de l'accord avec l'entité sioniste peut être décidée, selon elle.
Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, a ainsi déploré que «la faim, la soif soient instrumentalisées comme une arme de guerre» en «rupture totale avec le droit international humanitaire».
«Tout est su sur Ghaza, tout a été dit, mais rien ne change. Et ce dont nous avons besoin aujourd'hui», c'est que «les Etats européens passent à l'action», a commenté la présidente de MSF France, Isabelle Defourny.
Rompant une trêve de deux mois, l'entité sioniste a repris son agression génocidaire à la mi-mars contre la bande de Ghaza, faisant des centaines de martyrs et de blessés parmi les Palestiniens.
APS