Le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou a affirmé, jeudi à Alger, que «la restructuration récente du Centre algérien de développement du cinéma (CADC) et l'élargissement de ses prérogatives contribueront à la dynamique de l'industrie cinématographique et à une gestion plus efficiente des salles de cinéma à l'échelle nationale».
Lors d'une visite d'inspection au siège du Centre dans la commune d'El Achour, M. Ballalou a précisé que «la restructuration de ce dernier et l'élargissement de ses prérogatives contribueront à la dynamique de l'industrie cinématographique et à son développement», soulignant que les prérogatives du centre ont été élargies par l'attribution de nouvelles missions, dont la gestion et l'exploitation des salles de cinéma à l'échelle nationale, la promotion et l'encouragement de l'investissement privé en matière de création et d'exploitation des salles de cinéma, le suivi de la production cinématographique et autres activités, ainsi que la promotion de la coopération dans ce domaine au niveau international».
«Le centre aura pour nouvelles missions d'appuyer et d'encourager l'investissement privé en matière de gestion des salles de cinéma mais aussi de réaliser et de mettre en exploitation de grands complexes cinématographiques», a-t-il ajouté, indiquant qu'il «prendra en charge, dans les prochaines semaines, la gestion de plus de 100 salles de cinéma au niveau national, sous la tutelle du ministère de la Culture, ainsi que des Collectivités locales».
Le ministre a mis en exergue le rôle important du centre dans «le développement et la promotion de l'industrie cinématographique et de l'audiovisuel», soulignant que l'attribution au centre de plusieurs prérogatives au service du cinéma s'inscrivent dans le cadre des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à «faire du cinéma un levier de l'identité et du développement».
M. Ballalou a fait savoir que la visite de terrain au Centre avait permis de s'enquérir de «l'état d'avancement du projet d'une cité cinématographique intégrée, où des décors sont actuellement en cours de réalisation pour des projets cinématographiques et télévisuels à venir», appelant à «élargir les partenariats avec le secteur privé, notamment dans les domaines de la scénographie et d'autres composantes du travail cinématographique».
Par ailleurs, le ministre a précisé que le Centre national du cinéma, en cours de réalisation, servira de guichet unique pour le secteur cinématographique et permettra aux professionnels du domaine de se rapprocher de cette structure pour l'obtention de toutes les autorisations et agréments nécessaires, que ce soit pour la création et l'exploitation de salles de cinéma, la production de films, les coproductions et autres».
Concernant la loi sur le cinéma, M. Ballalou a révélé que «l'élaboration et la promulgation par ses services de l'ensemble des textes d'application de cette loi régissant l'industrie cinématographique dans le pays, entrent dans la phase finale».
Le ministre a également souligné l'importance de la formation dans les différents métiers liés à l'industrie cinématographique, rappelant la signature de conventions de jumelage avec plusieurs écoles internationales spécialisées visant à renforcer les compétences des professionnels du secteur et à encourager la créativité cinématographique.
APS