Déclaration d’Istanbul : soutien aux efforts tangibles de l’Algérie dans le cadre de son mandat au Conseil de sécurité de l’ONU

OIC Istanbul
23/06/2025 - 06:49

Le Conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), réuni, hier dimanche à Istanbul (Turquie) pour sa 51e session, a exprimé son soutien aux efforts tangibles et appréciables déployés par l’Algérie dans le cadre de son mandat de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies.

La Déclaration d’Istanbul, issue des travaux de cette session de deux jours, a porté sur le soutien aux efforts tangibles et appréciables des Etats membres de l’OCI, à savoir l’Algérie, le Pakistan et la Somalie, dans le cadre de leur mandat non permanent au Conseil de sécurité, en faveur des causes islamiques.

Les participants ont réaffirmé la centralité de la cause palestinienne et leur soutien constant à l’établissement d’un Etat palestinien souverain, indépendant et d'un seul tenant, sur les frontières de 1967, avec pour capitale Al-Qods, soulignant que la solution à deux Etats demeure «la seule option viable pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région, au bénéfice de tous».

Ils ont également condamné la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza depuis plus de 19 mois, ainsi que les campagnes de destruction et de tueries systématiques en Cisjordanie, y compris à Al-Qods, qui visent à liquider la cause palestinienne, y compris le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

Ils ont insisté sur l’urgence de parvenir à un cessez-le-feu permanent et durable, et sur la nécessité de mettre en œuvre la résolution 2735 du Conseil de sécurité, en vue de mettre fin à l’agression et de concrétiser le plan arabo-islamique de redressement et de reconstruction de Ghaza.

Les participants ont fermement dénoncé l’utilisation de la famine comme moyen de génocide par l’occupant, à travers l’interdiction de l’entrée des aides humanitaires et l’entrave au travail des organisations humanitaires internationales, dans le but de provoquer un déplacement forcé.

Ils ont exprimé leur rejet «catégorique» de toute tentative visant à déplacer les Palestiniens de leurs terres, y voyant une liquidation de la cause palestinienne et une violation grave du droit international.

Dans le même ordre d’idées, la Déclaration d’Istanbul a condamné les politiques de déstabilisation menées par l’entité sioniste dans la région ainsi que ses récentes attaques contre l’Iran, la Syrie et le Liban, qu’elle considère comme «des violations flagrantes de la souveraineté, de la sécurité de ces pays et du droit international».

La Déclaration a également dénoncé l’agression de l’entité sioniste contre l’Iran, insistant sur l’impératif d’un arrêt immédiat de ces attaques, et a exprimé une «vive inquiétude» face à cette escalade dangereuse, qui menace la situation humanitaire, économique et environnementale dans la région.

Par ailleurs, la Déclaration a salué les efforts du gouvernement syrien intérimaire pour réintégrer la Syrie dans son environnement régional et international, soulignant la nécessité d’assurer un soutien politique et financier durable afin de garantir la stabilité et la sécurité.

En outre, les participants ont réaffirmé leur position de principe appelant au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale de tous les Etats membres, ainsi qu’à la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.

Enfin, ils ont souligné que l’expérience et les compétences acquises par certains Etats membres durant la période de décolonisation confèrent à l’Organisation de la coopération islamique un rôle important de médiation dans la résolution des conflits, tant entre ses membres qu’avec d’autres pays membres de l’ONU.

APS

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APS
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