Le Groupe des Etats arabes aux Nations unies a condamné, ce mardi au Conseil des droits de l'homme onusien à Genève avec «la plus grande fermeté» l'agression sioniste flagrante ayant ciblé la capitale qatarie, Doha, en la qualifiant de «crime odieux que l'histoire retiendra» et d'«atteinte grave» au droit international, à la Charte des Nations unies, et aux usages internationaux.
Intervenant au nom du Groupe lors d'une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme onusien, concernant l'agression sioniste contre le Qatar, le chef de la mission permanente de l'Algérie auprès du bureau de l'ONU à Genève, Rachid Beladehane a affirmé que l'agression de l'occupant sioniste contre Doha «constitue un crime odieux que l'histoire retiendra, une atteinte grave au droit international, à la Charte des Nations unies, et aux usages internationaux», venant s'ajouter au lourd passif de l'entité sioniste chargé de crimes et d'exactions.
Le Groupe des Etats arabes aux Nations unies a condamné avec «la plus grande fermeté cette agression flagrante, précédée d'autres attaques contre des pays arabes souverains, en l'occurrence la Syrie, le Liban et le Yémen», mettant en garde contre «les conséquences de cette escalade qui risque d'entraîner la région dans le chaos et compromettre sa sécurité et sa stabilité».
Dans ce contexte, le Groupe a exprimé sa «vive inquiétude face au ciblage d'un Etat médiateur œuvrant pour la paix, ce qui compromet les efforts de médiation visant à mettre fin à l'effusion de sang à Ghaza, et constitue une violation flagrante des chartes et us internationaux».
Réaffirmant son «entière solidarité avec l'Etat frère du Qatar et son engagement à garantir sa sécurité et la sécurité de ses citoyens», le Groupe arabe a souligné que «l'impunité et l'absence de toute reddition de comptes confortent cette logique de guerre que l'occupation tente d'imposer dans la région».
Il a appelé la communauté internationale à «agir en toute urgence pour mettre fin à ces violations et imposer le respect du droit international, de la Charte des Nations Unies et des résolutions de la légalité internationale».
Pour rappel, cette réunion d'urgence fait suite à la demande officielle présentée mercredi dernier par le Pakistan, au nom des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), et par le Koweït, au nom du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Il s'agit de la dixième réunion d'urgence qui se tient depuis la création du Conseil des droits de l'Homme en 2006.
L'agression sioniste qui a ciblé des résidences de dirigeants du Mouvement de résistance islamique (Hamas) à Doha, a suscité une vague d'indignation dans le monde arabe et au niveau international, la qualifiant d'acte imprudent constituant une violation flagrante de la souveraineté de l'Etat du Qatar, une atteinte grave au droit international et à la Charte des Nations Unies, et une escalade irresponsable qui menace la sécurité et la stabilité régionales et internationales.
APS