L'entité sioniste poursuit son génocide dans la bande de Ghaza en lançant, hier mardi une offensive militaire terrestre majeure sur Ghaza-ville, malgré les condamnations internationales et les appels incessants à un arrêt immédiat des agressions dans l'enclave palestinienne, devenue désormais «inhabitable».
Au deuxième jour de cette opération terrestre d'envergure, de nombreux Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés dans divers quartiers de la ville de Ghaza au moment où des dizaines de familles palestiniennes continuent de quitter leur domicile à cause des bombardements intenses, dans des conditions qui poussent à un déplacement forcé de citoyens, qui peinent à trouver un lieu sûr.
Selon des sources palestiniennes, l'offensive terrestre lancée mardi par l'occupant sioniste est la plus violente depuis le lancement de la guerre génocidaire sur Ghaza le 7 octobre 2023, qui a fait à ce jour, près de 65.000 martyrs, des enfants et des femmes pour la plupart.
Sur le terrain, 33 martyrs palestiniens ont été enregistrés depuis l'aube, dont 21 dans la ville de Ghaza, à la suite d'une série d'attaques et de bombardements sionistes qui ont touché plusieurs quartiers détruisant aussi des maisons et ciblant les tentes des déplacés.
Au total, 108 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis mardi dans l'enclave assiégée, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Par ailleurs, les massacres sionistes visant le secteur de la santé se poursuivent avec le bombardement, à trois reprises avec quelques minutes d'intervalle, par l'artillerie sioniste de l'hôpital pour enfants Al-Rantissi, tard dans la soirée de mardi. Ce crime confirme une nouvelle fois, selon les autorités palestiniennes de la Santé, la politique systématique de l'occupation visant à mettre complètement hors service le système de santé dans la bande de Ghaza.
Al-Rantissi est le seul centre spécialisé dans la bande de Ghaza, abritant le service d'oncologie, de dialyse ainsi que d'autres spécialités telles que les maladies respiratoires et digestives.
Ces agressions barbares se poursuivent alors qu'une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU vient de confirmer que l'entité sioniste est en train de commettre un «génocide» à Ghaza depuis octobre 2023 avec l'intention de «détruire» les Palestiniens.
La présidente de la Commission, Navi Pillay, a souligné à cet effet que «la communauté internationale ne peut rester silencieuse face à la campagne génocidaire» lancée par l'entité sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza.
Appels à stopper le génocide
Les Nations unies et les chefs d'Etat du monde entier sont ainsi interpellés par plus de 20 agences humanitaires internationales qui ont appelé, dans une lettre urgente, à une intervention «immédiate» pour mettre fin à l'agression génocidaire sioniste contre Ghaza.
La Commission de l'Union européenne a averti que l'offensive sioniste lancée mardi sur la ville de Ghaza provoquerait «plus de destruction, plus de morts et de déplacements» de la population. Et de rappeler que l'UE «n'a cessé d'exhorter (l'entité sioniste) à ne pas intensifier son opération dans la ville de Gaza.
Plusieurs pays européens ont condamné aussi l'offensive terrestre sioniste sur Ghaza à l'instar de la Grande-Bretagne qui, par le biais de sa ministre des Affaires étrangères, Yvette Cooper, a déclaré que l'attaque contre la ville de Ghaza était «barbare et odieuse», et qu'elle «accentue les effusions de sang».
De son côté, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Maria Malmer Stenergard, a appelé mardi à Berlin, ses partenaires de l'UE à accroitre la pression sur l'entité sioniste et à arrêter le génocide à Ghaza.
Et au Vatican, le pape Léon XIV a déploré le fait que le peuple palestinien continue de «survivre dans des conditions inacceptables, contraint une fois de plus par la force de quitter ses terres», réagissant ainsi au lancement de l'offensive terrestre sioniste majeure à Ghaza. Il a renouvelé ses appels «à un cessez-le-feu et au plein respect du droit international humanitaire».
Ailleurs, les condamnations internationales des agressions sionistes sur Ghaza se succèdent. En Chine, le ministère des Affaires étrangères condamne tous les agissements portant atteinte aux civils» palestiniens à Ghaza, et presse l'entité sioniste d'«écouter les appels forts de la communauté internationale, de cesser immédiatement ses opérations militaires à Ghaza et de mettre en place dès que possible un cessez-le-feu complet et durable pour empêcher une crise humanitaire d'une ampleur plus grande encore».
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères canadien a qualifié de «mouvement horrifiant», la nouvelle offensive terrestre menée par l'armée sioniste contre la ville de Ghaza, estimant que cette opération «aggrave la crise humanitaire», exigeant de l'entité sioniste, le respect du droit international.
APS