La coopération politique et économique entre l'Algérie et la Slovénie se développe rapidement

La vice-Première ministre, ministre des Affaires étrangères et européennes de la République de Slovénie, Mme Tanja Fajon, a affirmé, mardi, que la coopération politique et économique entre les deux pays se développait rapidement.

Dans une déclaration à la presse au sortir de l'audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Mme Tanja Fajon a précisé que la rencontre avait porté sur les relations entre les deux pays amis, l'Algérie et la Slovénie, la qualifiant de «fructueuse».

«La coopération politique et économique entre les deux pays se développe rapidement, avec la présence actuellement en Algérie de plusieurs sociétés slovènes et des représentants du Gouvernement slovène pour œuvrer ensemble au développement de la coopération bilatérale», a-t-elle ajouté, saluant au passage les résultats positifs de la visite «réussie» effectuée par le président de la République en Slovénie, en mai dernier, et qui a été couronnée par la signature de plusieurs accords.

Selon elle, la tenue de la première session de la Commission économique mixte algéro-slovène permettra de «renforcer la coopération bilatérale et de développer les relations d’affaires entre les deux pays».

L’Algérie et la Slovénie, a-t-elle dit, «partagent beaucoup de valeurs en commun et souhaitent travailler de concert en Afrique, à travers la mise en œuvre de projets de développement».

La responsable slovène a précisé, à cet égard, que la commission mixte avait examiné «les possibilités de coopération dans les domaines des énergies renouvelables, de la numérisation dans le secteur portuaire, de l'intelligence artificielle, de l'industrie pharmaceutique et de l'agriculture», mettant en avant «les nombreuses opportunités de coopération entre les deux pays».

Elle s’est félicitée du «développement de la coopération bilatérale sur le plan aussi bien économique que politique», rappelant l'ouverture de leurs ambassades respectives au cours des dernières années.

Mme Tanja Fajon a, par ailleurs, souligné que les deux pays «coopèrent étroitement en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, dans un contexte géopolitique particulièrement complexe», précisant que la rencontre avec le président de la République avait permis de discuter de la situation à Ghaza et au Moyen-Orient.

«Nous avons appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de la guerre à Ghaza», a-t-elle déclaré.