Le vice-président de la CAPC décrypte et salue les décisions du président de la République

Le vice-président de la CAPC décrypte et salue les décisions du président de la République

05/10/2025 - 09:23

Le vice-président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Moncef Bouderba, a salué, ce dimanche sur les ondes de la Radio algérienne, les décisions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la suite de sa rencontre avec les opérateurs économiques ayant signé des contrats lors de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), organisée à Alger du 4 au 10 septembre dernier.

« Nous saluons les décisions du Président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a rencontré jeudi dernier les opérateurs économiques ayant signé des contrats lors de l’IATF 2025 », a affirmé le convive de l’émission « l’Invité de la rédaction », soulignant que « l’Algérie est en train de se mettre au diapason de l’économie mondiale ».

Une dynamique économique concrète et mesurable

Moncef Bouderba a mis en avant les retombées économiques de l’IATF 2025, estimant que « ce qui se réalise est du concret avec près de 49 milliards de dollars de contrats signés à Alger ». Selon lui, « l’Algérie avance résolument vers la diversification économique hors hydrocarbures, une priorité du chef de l’État depuis la période post-Covid-19 ».

« L’Algérie est une véritable passerelle en Afrique, notamment avec son potentiel agricole », a-t-il ajouté en citant le salon agricole en cours à la Safex, ajoutant que « l’industrie nationale a atteint un niveau mondial, avec des produits répondant aux normes ISO, ouvrant ainsi la voie à l’exportation vers les marchés internationaux ».

Réformes et ordre dans le commerce extérieur

Le vice-président de la CAPC a salué la volonté du président Tebboune de réformer le commerce extérieur. « En qualité de patronat, nous sommes convaincus qu’il fallait mettre de l’ordre dans le commerce extérieur et donner l’occasion aux entreprises algériennes de se placer dans l’économie mondiale. Si on veut rentrer à l’OMC, il faut respecter les règles du jeu », a-t-il déclaré.

Il a également appuyé la remise de l’ordre dans le commerce extérieur et soutenu les mesures destinées à clarifier les rôles des différents acteurs économiques, affirmant que « les autorités algériennes savent qui travaille et savent les tricheurs, donc il faut normaliser. En Algérie, l’acte d’investir est libre et très organisé. »

« Le président de la République est impliqué dans la relance économique »

« Le président a été clair là-dessus. Il a demandé la levée des mesures restrictives pour relancer l’industrie », a insisté Bouderba, précisant que « M Abdelmadjid Tebboune s’implique directement dans la gestion économique du pays, un engagement inédit qui mérite d’être salué ».

« Le président a fait cela pour permettre aux entreprises algériennes de se placer dans le paysage économique mondial, surtout en Afrique qui vaut 700 milliards de dollars. Si l’Algérie arrive à capter 15 % de ce chiffre, ce sera un exploit », a-t-il estimé.

L’Afrique, priorité stratégique pour les exportations

Pour Moncef Bouderba, « les marchés africains sont une priorité », estimant que « le public et le privé sont désormais sur un même pied d’égalité, et cela aussi, c’est un challenge ».

« L’Algérie, dit-il, dispose de véritables champions dans plusieurs filières. Le BTPH, la céramique, le ciment, l’acier, le produit pharmaceutique… Nous pouvons équiper la maison africaine», rappelant que « dix multinationales opèrent déjà en Algérie, preuve du dynamisme économique du pays ». Toutefois, il appelle à corriger le système bancaire avant le 31 décembre afin de faciliter l’installation des opérateurs algériens dans des marchés comme la Tunisie et l’Égypte.

Miser sur la logistique et la coopération

Enfin, le vice-président de la CAPC a plaidé pour un renforcement de la logistique nationale, indiquant qu’« il faut miser sur le transport maritime et aérien pour encourager les opérateurs à aller vite et gagner des parts de marché, notamment en Afrique. »

Confiant dans la trajectoire actuelle, il a conclu que « l’Algérie a une chance inouïe de revenir en force. Le président y croit, les entreprises sont mobilisées. Il s’agit désormais de travailler main dans la main pour booster les exportations et consolider la place de l’Algérie dans l’économie mondiale. »

Farid B-Radio Algérie Multimédia

Source
Radio Algérie Multimédia
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