Le Haut conseil islamique (HCI) a appelé, lundi, les citoyens à faire don de leurs organes après leur décès, en «signant sur un registre national qui donne le droit aux parties compétentes de disposer de leurs organes, au besoin».
Le HCI, qui organisera prochainement un colloque pour expliquer le thème du don d'organe, a indiqué que les citoyens «sont appelés à faire don de leurs organes après leur décès, en signant sur un registre national qui donne le droit aux parties compétentes de disposer de leurs organes, au besoin», relevant qu'en cas d'approbation de leurs proches, il devient licite ou un devoir en cas de testament, de prélever les organes sur une personne morte, en vue de sauver d'autres personnes».
Rappelant que «le don d'organe peut sauver la vie des gens dans des moments critiques», le HCI a déploré le fait que ces opérations «connaissent un grand manque dans les hôpitaux algériens, et ce, en dépit des efforts déployés par les parties compétentes, en vue d'augmenter le nombre des opérations annuellement et se rapprocher des moyennes mondiales, à travers la promulgation des législations régissant l'opération et la mise à disposition des moyens et équipements médicaux indispensables».
Le HCI estime que l'opération de don d'organes «se veut un geste humanitaire grandiose qui pourrait contribuer à sauver la vie de beaucoup de personnes qui souffrent de maladies incurables. Ainsi et sur la base des principes et valeurs humains, le HCI réitère son invitation aux citoyens, à adhérer au don d'organe après le décès.
APS