La délégation algérienne a exercé mercredi lors de la réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés tenue à Kampala, la capitale de l'Ouganda, son droit de réponse en réaction aux propos du ministre des Affaires étrangères du régime putschiste du Mali visant l'Algérie.
L'un des porte-voix de la junte qui sévit au Mali s'est permis quelques remarques, autant désobligeantes qu'infondées, à l'égard de l’Algérie. Il aurait été peut-être plus approprié de répondre à ces remarques par le silence méprisant qu'elles méritent.
Il s'agit là de mensonges éhontés et de contre-vérités qui ne se donnent même pas la peine de se parer de la vraisemblance. Et de fait, les putschistes de Bamako sèment des mensonges de plus en plus grossiers au gré de leurs déconvenues et de leurs échecs qui se multiplient et montent en cadence.
Cependant, cette assemblée respectable a le droit de connaître ce qui se passe réellement au Mali et que les putschistes s'emploient désespérément à cacher.
Au Mali, il y a une junte qui a commis un changement inconstitutionnel qui lui vaut sa mise au ban de l'Union africaine. Cette junte n'a qu'une obsession, celle de s'absoudre de tous ses échecs -et ces échecs ne se comptent plus- et en faire porter la responsabilité à d'autres. C'est la bonne vieille stratégie du bouc émissaire que les putschistes de Bamako remettent au goût du jour, sans beaucoup de succès il faut bien le dire.
Tout le monde dans le voisinage du Mali et au-delà sur l'ensemble du continent africain vous le dira : cette junte a porté malheur au Mali. Elle est à l'origine, elle est le seul auteur et elle est le seul responsable de ce que sa quête vorace pour le pouvoir coûte à ce pays frère en instabilité, en insécurité et en régression économique et sociale.
Au Mali, il y a cela et rien que cela. Le reste n'est que manoeuvre dilatoire et acte de diversion de la part d’une junte mal-inspirée dont personne n'est dupe.