L'Observatoire sahraoui pour les ressources naturelles et la protection de l'environnement (SONREP) a demandé à l'ONU et ses Etats membres de réaffirmer le caractère central du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination en tant que «seul cadre légitime et juridique» pour le règlement du conflit au Sahara occidental.
Dans un communiqué publié après l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2797 concernant le Sahara occidental, le SONREP a dénoncé une «tendance inquiétante» de certains membres de l'organe onusien à promouvoir des initiatives unilatérales qui faussent les réalités historiques et juridiques de la question sahraouie.
Reconnaissant l'importance du renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2026 pour la stabilité régionale, le SONREP avertit que le nouveau langage introduit dans la dernière résolution risque de compromettre les objectifs fondamentaux de la mission et de saper sa crédibilité.
Dans ce contexte, l'Observatoire propose d'inclure dans le mandat de la MINURSO la surveillance des droits de l'homme et de l'environnement, en tant que garantie de transparence et de responsabilité, et une protection complète des personnes et de l'environnement.
Il a indiqué que toute tentative de manipulation des dispositions du droit international pour modifier le statut juridique du territoire «contredit le devoir fondamental du Conseil de sécurité de promouvoir la décolonisation».
De ce fait, l'Observatoire demande que l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU soit pleinement autorisé à poursuivre son mandat avec l'objectif clair d'assurer «une solution juste, durable et mutuellement acceptable garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination».
Par ailleurs, il a rappelé les graves conséquences de l'ignorance des droits du peuple sahraoui, en particulier en ce qui concerne la gestion et l'exploitation des ressources naturelles.
Les projets d'extraction de phosphate, de pêche intensive et d'énergie renouvelable menés dans les territoires occupés sans le consentement des Sahraouis constituent, selon le SONREP, une «violation flagrante du droit international» qui alimente la dégradation de l'environnement et l'injustice sociale.
Enfin, l'Observatoire a souligné que «la paix, la durabilité et la légalité au Sahara occidental sont indissociables du droit du peuple sahraoui de déterminer librement son propre avenir politique et d'exercer sa pleine souveraineté sur ses propres terres et ressources naturelles».
APS
Radio Algérienne











