Installation de la commission multisectorielle chargée de la prévention de l'usage de stupéfiants dans les établissements d'éducation et de formation  

Installation de la commission multisectorielle chargée de la prévention de l'usage de stupéfiants dans les établissements d'éducation et de formation  

تنصيب اللجنة المتعددة القطاعات المكلفة بالوقاية من المخدرات بالمؤسسات  التربوية والتكوينية
24/11/2025 - 15:28

Le ministre de l'Education nationale, M. Mohammed Seghir Sadaoui, et le ministre de la Santé, M. Mohamed Seddik Ait Messaoudene, ont coprésidé, ce lundi à Alger, la cérémonie d'installation de la commission multisectorielle chargée de l'élaboration d'une feuille de route pour la mise en œuvre des dispositions du décret exécutif fixant les conditions et les modalités de dépistage de l'usage de stupéfiants et/ou de substances psychotropes dans les établissements d'éducation, d'enseignement et de formation.

Cette commission est composée de représentants des ministères de l'Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, de la Justice, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Santé, de l'Industrie pharmaceutique, de la Jeunesse, de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, de la Formation et de l'Enseignement professionnels, de la Solidarité nationale, de la famille et de la Condition de la femme et des Sports.

La commission comprend également des représentant s du Haut-commissariat à la numérisation, de l'Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance (ONPPE), de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), du Commandement de la Gendarmerie nationale et de la Direction générale de la Protection civile.

S'exprimant à cette occasion, le ministre de l'Education nationale a indiqué que cette commission a été créée conformément aux décisions de la réunion du Gouvernement tenue le 5 novembre 2025 et aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives à l'élaboration d'une feuille de route pour la prévention et la répression de l'usage illicite de stupéfiants et de substances psychotropes.

Elle est chargée de «proposer une feuille de route comprenant les dispositions d'application du décret exécutif fixant les conditions et les modalités de dépistage de l'usage de stupéfiants et/ou de substances psychotropes dans les établissements d'éducation, d'enseignement et de formation», a-t-il précisé, rappelant que la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes insiste sur la nécessité de «prémunir les établissements d'enseignement, d'éducation et de formation contre le fléau des stupéfiants et des substances psychotropes» et d'«améliorer la coordination intersectorielle dans les domaines de la prévention et de la répression des infractions de stupéfiants et de substances sychotropes».

Selon la loi, «les examens médicaux périodiques des élèves dans les établissements d'enseignement, d'éducation et de formation peuvent comporter des analyses de dépistage précoce des signes d'usage de stupéfiants et/ou de substances psychotropes, avec le consentement de leurs représentants légaux ou, le cas échéant, du juge des mineurs compétent», poursuit le ministre.

«Si les résultats font apparaître la présence d'un usage de stupéfiant et/ou de substances psychotropes, la personne concernée est soumise aux mesures curatives prévues par la présente loi et ne peut faire l'objet de poursuites judiciaires en raison des résultats de ces analyses», a-t-il ajouté, expliquant que l'action de cette commission revêt un caractère «protecteur et préventif visant à protéger les élèves dans les établissements d'enseignement, d'éducation et de formation».

Pour sa part, le ministre de la Santé a fait savoir que son département veillera, à travers les unités de dépistage et de suivi, composées de médecins, de psychologues et de personnel paramédical travaillant dans le secteur de l'Education nationale, à «suivre la santé des élèves et des jeunes, particulièrement leur santé mentale».

APS

Source
APS