« Ce n’est pas facile d'en finir avec le dossier libyen immédiatement, tant que les arrangements d’après guerre ne sont pas respectés à l'échelle nationale aussi bien qu'internationale » estime, depuis Tunis, l’analyste politique Kamel Benyounes .
Intervenant, lundi, sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci, dit que «malgré que la majorité des libyens ont compris qu’on ne peut pas résoudre ce conflit avec les confrontations militaires, des accrochages partiels entrainent malheureusement des morts »
Selon lui, le conflit libyen est problématique, puisqu’il est soutenu « de nouveau » par certaines parties régionales et internationales qui ont des intérêts. « C’est une guère par procuration. C'est aux libyens de régler la crise », ajoute-t-il.
En raison des divergences entre les institutions officielles libyennes au sujet de la loi électorale et du rôle du pouvoir judiciaire dans le processus électoral, les élections présidentielles et parlementaires prévues pour le 24 décembre 2021 n'ont pas pu être organisées. Aucune nouvelle date n'a été convenue jusqu'à présent.