Les prix du pétrole se stabilisaient avec de légers gains jeudi, les préoccupations quant à l'effritement de la demande en or noir laissant place à celle d’un resserrement de l'offre.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait dans la matinée 0,92% à 107,78 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait quant à lui 0,81% à 103,02 dollars.
Selon les analystes, le marché pétrolier continue d'être caractérisé par une lutte acharnée entre les préoccupations relatives à la demande et celles concernant les ruptures d'approvisionnement.
« Les fluctuations constantes des prix du pétrole en sont la preuve », soulignent-ils, les deux références du pétrole ayant connu une semaine mouvementée.
Les cours du pétrole avaient plongé après la révision à la baisse par le Fonds monétaire international (FMI) de son estimation de croissance mondiale pour 2022.
Mais ils remontaient avec la chute inattendue des réserves commerciales de pétrole brut aux Etat-Unis qui ont fondu de 8,02 millions de barils durant la semaine achevée le 15 avril, ou encore au gré des nouvelles de perturbations de la production venant de Libye.
La Compagnie nationale de pétrole de Libye (NOC) a annoncé l'arrêt des opérations dans deux importants terminaux pétroliers et la fermeture de plusieurs champs, entraînant des pertes de plus de 600.000 barils par jour, soit la moitié de la production quotidienne.