La question palestinienne sera au menu, ce lundi, d'un débat trimestriel ouvert au Conseil de sécurité, dans un contexte marqué par les agressions sionistes contre les Palestiniens et la mosquée Al-Aqsa durant ce mois de Ramadhan.
Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, fera un briefing à cette occasion.
Les membres du Conseil s'étaient réunis pour la dernière fois pour discuter des derniers développements à Al-Qods occupée lors de consultations à huis clos le 19 avril dernier.
La réunion avait été demandée par la Chine, la France, l'Irlande, la Norvège et les Emirats arabes unis (EAU) pour discuter de la situation à Al-Qods occupée après les agressions sionistes contre les Palestiniens à Al-Aqsa.
Selon la porte-parole de la Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Ravina Shamdasani, la conduite des forces d'occupation sionistes à l'encontre des Palestiniens, en particulier le 15 avril, «soulève de sérieuses inquiétudes sur le fait que l'usage de la force était généralisé, inutile et aveugle».
L'Autorité palestinienne et plusieurs pays arabes ont considéré les agressions sionistes d'Al-Aqsa comme hautement «provocateurs». Le 21 avril, la Ligue des Etats arabes (LEA) a convoqué une réunion d'urgence à Amman à la demande de la Jordanie.
Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, la LEA a condamné les «attaques et violations sionistes contre les fidèles» à Al-Aqsa, avertissant qu'elles pourraient déclencher un conflit plus large.
Lors de la réunion de lundi, Tor Wennesland devrait faire le point sur la situation sécuritaire à Al-Qods occupée et appeler au dialogue, à la désescalade et au respect du statu quo sur les lieux saints, selon des sources diplomatiques.