Radio Algérienne
Le programme de renforcement des capacités de dessalement d’eau de mer, pour lutter contre le stress hydrique dans le grand Alger, suit son cours à bon rythme. Le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique Karim Hasni, ainsi que le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, accompagnés du Wali d'Alger, Ahmed Mabed, ont effectué, lundi, une visite d'inspection à la station de dessalement d'eau de mer de la commune de Bordj El Kiffan, mise en service au début de ce mois. La délégation a également inspecté le projet de réalisation d'une autre station de dessalement, dans la commune d’El Marsa, à l'est de la wilaya d'Alger.
Au cours de l’inspection de la station de dessalement d'eau de mer dans la commune de Bordj El Kiffan (Bateau cassé), entrée en production au début de ce mois d’avril 2022, avec une capacité de production journalière de 10 150 M3, le ministre de l'Energie et des Mines a tenu à saluer les efforts de Cosider canalisation, la société de réalisation de ce projet.
« Une entreprise nationale qui a pu mettre la station en production dans un court laps de temps en coordination avec la Société algérienne de l'énergie et avec une main d’œuvre exclusivement algérienne, qui a su maîtriser cette technologie », souligne Mohamed Arkab, dans ce compte rendu de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
Le second projet inspecté, celui de la réalisation d'une autre station de dessalement d’eau de mer dans la commune d’El Marsa, avec une capacité de production est de 60.000 M3/jour. M. Arkab s'est félicité de la cadence de réalisation de ce projet, également supervisé par la société Cosider canalisation, souhaitant que cette station soit mise en production dans les délais prévus, soit début juillet prochain.
Dessalement d'eau de mer dans la capitale : trois stations mise en service avant la fin de l’année
Avec la mise en service, à la fin de l'année en cours, de la station de Corso dans la wilaya de Boumerdes, d'une capacité de production journalière de 80.000 M3, actuellement en cours de réalisation par la Société nationale de Génie Civil et Bâtiment (GCB) relevant du Groupe Sonatrach, la quantité de production journalière des trois stations atteindra les 150 000 M3, indique le ministre de l’Energie.
La sécurité hydrique en Algérie « passe par le dessalement de l'eau de mer », affirme le ministre des ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, qui relève que le taux de production totale d'eau potable à partir de l’eau de mer dans la capitale dépassera les 60% après la mise en service des stations d'El Mersa et de Corso.
Ces trois stations permettent de se contenter des barrages de Keddara et Douéra pour l'alimentation en eau potable d'Alger, et de ne plus recourir aux barrages de Taksebt (Tizi-Ouzou), Koudiat Asserdoune (Bouira) et Gherib (Ain Defla), a assuré le ministre, ajoutant que l'eau de ces barrages sera transférée à d'autres wilayas.
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