Stresse hydrique : Abdelkrim Chelghoum plaide pour « une gestion très pointue de l’eau » 

27/04/2022 - 10:01

Le changement climatique a des effets aussi désastreux sur l’économie que sur la société. Ces dernières années, certains phénomènes météorologiques ou climatiques extrêmes, notamment la sécheresse,  ont été lourds de conséquences sur les populations pauvres.  

Invité, mercredi, de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, Abdelkrim Chelghoum, indique que « les pays pauvres et  ceux en voie de développement sont les plus touchés par ce phénomène. Malheureusement, les pays qui soufrent  ne sont pas la cause de ces changements , puisque c’est les pays développés qui sont les premiers responsables ».

Le président du club des risques majeurs et directeur de recherche à l’USTHB, précise que « ce phénomène a été identifié en 1830 et l’origine c’était l’Europe avec ses grands pôles industrielles  qui ont commencé à engendrer l’évolution de ce risque majeur, à savoir le réchauffement climatique et le stresse hydrique que nous sommes entrain de vivre actuellement en Algérie».

Ce stresse hydrique est une menace réelle qui touche à la sécurité nationale d'un pays, estime t-il, « c’est pour cela que nous avons toujours insisté pour une gestion très pointue des ressources hydriques », ajoute l’invité  en précisant que l’Algérie procède des ressources divers, à savoir les eaux souterraines et pluviales.

Chelghoum estime qu’ «il faut accélérer et parfaire le phénomène de captation des eaux de ruissèlement par des retenues collinaires, l’aménagement technique des bassins et des sous bassins versons, des barrages, des rivières. C’est très important ». «  Il y a de l’eau qui tombe. Selon les statistiques de l’année dernières,  32 wilayas ont été  inondées. Donc on peut capter cette eau », ajoute t-il.

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