Le manque de précipitations et son impact sur le taux de remplissage des barrages constaté par les experts en début de l’année 2022 perdent de leurs menaces ces derniers mois. C’est la confirmation, par les chiffres, de M. Ouglaouane Mourad, Coordinateur principal à l’Agence Nationale des Barrages et des Transferts (ANBT).
Selon lui, le taux de remplissage des barrages, à l’échelle nationale, est de 44,52%. Dans les régions de l’ouest du pays, les barrages ont atteint 26%, celles du centre 24%, et celles de l’est 61%.
D’après M. Ouglaouane, qui était, ce matin, à l'émission L'Invité de la Chaîne 2 de la Radio Algérienne, « nous pouvons dire que, comparativement au début de l’année, ces taux sont moyennement acceptables. »
Par ailleurs, il est à reconnaître que plusieurs barrages enregistrent des taux importants d'envasement, soit 13% de la vase, fait encore savoir le même responsable. Pour améliorer les capacités de stockage, l'Algérie fait recours aux méthodes de dévasement.
« Des bateaux sont mobilisés pour extraire ces vases. Plusieurs projets sont lancés, notamment au barrage de Biskra (Foum El Gherza) où nous extrayons 8 millions de m3, le barrage de K'sob dans la wilaya de M'sila où nous enregistrons l'extraction de 5 millions de m3 », précise M. Ouglaouane.
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