Radio Algérienne
« Tous les mots extrêmement difficiles et douloureux qu’on utilise en ce moment ne suffisent pas à dépeindre ce qu’on a vu hier en direct lors du lâche assassinat de la journaliste, Shireen Abou Aqleh, en Palestine », a relevé jeudi le Professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem).
« Ce n’est pas la première fois, et ça ne sera pas la dernière malheureusement, étant donné qu’Israël est un Etat raciste, bâti sur le sang et qu’aucun pays occidental n’ose critiquer, alors que comparativement les critiques fusent de partout à l’occasion du conflit entre la Russie et l’Ukraine », regrette l’invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne.
Et de s’interroger à l’occasion, « Où est le prince des croyants, du président du Comité Al-Qods, qui n’a pas réagi à ce qui se passe en Palestine depuis qu’il a officialisé ses relations avec l’entité sioniste. », soulignant que c’est une véritable honte au niveau des pays arabes où il y a eu de timides réactions pour ne pas dire absentes.
Seule l’Algérie, dit-il, a adopté une position digne jusqu’à présent, sachant que cette indignation va coûter cher certes mais elle reste fidèle à ses principes.« On constate malheureusement, poursuit le professeur, un mutisme injustifié de la part des différentes corporations journalistiques dont RSF (Reporters sans frontières) que la réaction était prompte quand il s’agissait de journalistes de pays tiers comme ce fut le cas au Mali. Il n’y a pas à s’étonner », ajoute-t-il, « puisqu’on n’a jamais entendu de réactions par rapport aux 26 journalistes palestiniens qui croupissent dans les prisons de l’occupant sioniste ».
