Le projet de loi relatif à l’investissement adopté par le Conseil des ministres. Objectif, consacrer le principe de la liberté d'investissement, améliorer le climat d’affaires à travers la suppression des entraves bureaucratiques… La volonté politique étant affichée, « il est donc nécessaire d’œuvrer à l’augmentation du PIB à travers l’investissement massif », exhorte, ce dimanche matin, Mustapha Mekideche, consultant en géo-économie.
Pour cet intervenant dans l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, « ce sont les investissements d’aujourd’hui qui vont créer la croissance de demain. » Mustapha Mekideche signale que le contexte actuel est favorable à l’investissement après la consolidation du cadre macro-économique depuis en 2021.
Selon le consultant en géo-économie, « l’Algérie a enregistré deux types de retards en matière d’investissement : le premier est lié au blocage bureaucratique de certains projets à différentes étapes de maturation ; le deuxième concerne notre absence des Investissements directs étrangers (IDE). »
Nationalisme économique des pays développés : l’Algérie opte pour le non-alignement positif
Plusieurs crises se sont succédé en ces deux dernières années sur l’économie mondiale. Les pays développés s’alignent sur un nationalisme économique visant à assurer leur souveraineté. « L’Algérie, quant à elle, s’inscrit dans une logique de diversification de ses relations économiques à travers le non-alignement positif », explique l’invité de la Radio Algérienne.
Mustapha Mekideche donne l’exemple de l’Italie, partenaire historique de l’Algérie. « L’entreprise italienne ENI a participé à la construction de la raffinerie de Skikda, mais, également au développement des réseaux de transport d’hydrocarbure »
Il fait remarquer que la consolidation des relations stratégiques entre les deux pays leur permettra de s’ouvrir sur les énergies renouvelables.
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