Les travaux de la réunion internationale de haut niveau sur l'environnement Stockholm+50, convoquée par l'ONU, ont débuté jeudi dans la capitale suédoise, Stockholm, avec la participation du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, en sa qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
La séance d'ouverture a vu la présence du roi de Suède, Carl XVI Gustaf, et du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres ainsi que des dirigeants et représentants de nombreux pays.
La participation de l'Algérie à la Réunion de Stockholm +50 sera l'occasion pour présenter ses démarches, les efforts consentis, et ses stratégies nationales face aux changements climatiques et leurs répercussions négatives.
Pour l'Algérie, le traitement des questions climatiques doit reposer sur la responsabilité historique des pays développés, principaux générateurs de gaz à effet de serre durant ces dernières décennies, ainsi que la prise en compte des différences entre ces pays et ceux en voie de développement.
A ce titre, l'adoption par l'Algérie de l'ensemble des accords internationaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, se veut une autre preuve de l'engagement du pays en la matière.
Dans le cadre de ces démarches, l'Algérie a adopté en 2020 le Plan national Climat (PNC) 2020-2030, une vitrine internationale pour le pays dans le domaine, et qui vise à réduire de 7 % les émissions des gaz à effet de serre, un taux qui pourrait atteindre 22 % d'ici 2030 si l'Algérie arrivait à bénéficier de l'aide financière pour financer les grands projets visant à s'adapter avec les changements climatiques.
Cet évènement international organisé par l'ONU vise, selon un communiqué des services du Premier ministre, à "encourager l'adoption de plans de relance écologiques à la suite de la Covid-19 et à servir de tremplin pour accélérer la mise en œuvre de la +Décennie d'action+ des Nations unies en vue de réaliser les objectifs de développement durable, y compris le programme de développement durable à l’horizon 2030, l'Accord de Paris sur les changements climatiques et le cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020".
Une réunion préparatoire à cet évènement s'est tenue le 28 mars dernier au siège de l'ONU à New York, à laquelle ont été conviés des pays membres de l'ONU, des agences onusiennes et des parties aux conférences environnementales multipartites dans le cadre de consultations nationales visant à promouvoir un dialogue national global sur la dimension environnementale des objectifs de développement durable et à élaborer des recommandations pour une planète saine pour la prospérité de toutes et tous.
La capitale suédoise abritera le 5 juin les festivités organisées à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement 2022, sous le thème Une seule terre, soit le même thème retenu depuis 50 ans, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Les représentants de plusieurs pays du monde veilleront lors de cette réunion à mettre en exergue l'importance d'adopter un mode de vie durable et en harmonie avec la nature et l'impératif de poursuivre l'action environnementale internationale pour renforcer la diplomatie environnementale et les normes, voire les pratiques environnementales saines.
La Conférence des Nations Unies sur l'environnement s'est tenue à Stockholm du 5 au 16 juin 1972 et a adopté la Déclaration de Stockholm sur l'environnement". La Conférence a également donné lieu à la création du Programme des Nations Unies pour l'environnement et à l'institution du 5 juin de chaque année "Journée mondiale de l'environnement.
La Réunion Stockholm+50 devrait insuffler une nouvelle dynamique en termes de conscience environnementale pour maintenir durant le prochain demi-siècle le travail engagé il y a cinq décennies.