La campagne électorale pour les élections locales du 27 novembre prochain a bouclé ce jeudi sa première semaine. Sur le terrain, les représentants des formations politiques ont insisté sur la révision du code communal, tout en invitant les Algériens à aller voter en masse le jour J.
Premier parti à venir faire campagne dans la ville des genêts, le Front de libération nationale (FLN) a assuré qu’« il ne peut y avoir de campagne électorale nationale sans venir à Tizi-Ouzou ». Le Secrétaire général du parti, Abou El Fadhl Baadji, a indiqué que le FLN s’est présenté dans 6 communes et APW.
Bachir Berkat, responsable de la wilaya de Béjaïa au Front des forces socialistes (FFS), a fait savoir que ces élections sont l’occasion pour édifier des institutions légitimes dans un état de droit. Son parti s’engage à travailler pour la création de comités participatifs, la construction du mouvement associatif, l’organisation de la société et l’inclure dans le processus de prise de décision.
À M’slia, la présidente de Tajamoue Amel El Jazair (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati a rappelé que les nouveaux élus locaux doivent être à la hauteur de la responsabilité et doivent faire face aux problèmes des citoyens. Il est donc impératif de choisir les personnes capables et compétentes pour assumer cette responsabilité, a-t-elle martelé.
Pour son premier meeting dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaid a évoqué le dossier des subventions des matières premières. Il propose de trouver de nouveaux mécanismes de gestion pour que tous les Algériens soient égaux et gagnants. M. Belaid a appelé à établir une feuille de route pour une meilleure gestion économique.
Depuis Tlemcen, le président du parti « Voix du peuple », Lamine Osmani, a insisté sur l’impératif de changer radicalement, et dans le meilleur délai la loi de commune et d’APW, afin de donner un nouveau souffle de gestion et d’aller vers une APC moderne qui produit et qui crée la richesse.
Du côté de Aïn Timouchent, le président de « Jil Jadid », Soufiane Djilali a insisté sur l’urgence de la révision du code communal, pour donner plus de prérogatives aux maires. Il faut également inculquer aux citoyens la conception d’un projet de société avec une vision moderne basée sur l’éthique, a-t-il indiqué.
Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni a rappelé, depuis Tiaret, que la souveraineté du pays dépend de son développement économique, qui est freiné par la bureaucratie. Pour le SG du RND, il faut assurer notre sécurité alimentaire pour ne pas recourir à l’endettement.