Hautement stratégique, la transaharienne est conçue comme un projet qui favorise l’intégration régionale et particulièrement les échanges économiques entre les six pays de la région, à savoir l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria.
Invité, jeudi, de la Rédaction de la Chaine 3 de la radio Algérienne, Mohamed Ayadi, Secrétaire Général du comité de liaison de la transaharienne, précise qu’« avant de devenir un projet d’envergure continentale, la transaharienne était une idée algérienne pour désenclaver les régions du sud algérien. »
Après des années passées dans la réalisation physique du projet, dit-il, maintenant « il est question de la valorisation économique », d’où cette réunion qu’a abrité l’Algérie qui a réitéré la volonté d’aller de l’avant et tirer partie de cette infrastructure.
Déplorant certaines lenteurs, M. Ayadi explique néanmoins que « c’est une longue préparation », notamment « dans le contexte continental, qui dépend des réunions avec les grandes institutions comme le Nepad, l’UNECA et le suivi de ce qui se fait ici et là ».
Evoquant la réunion de rang ministériel, qui a rassemblé cette semaine à Alger les représentants des pays membres de la liaison transaharienne, l’invité indique que « l’ordre de jour était d’une importance majeure , à savoir la mise en place d’un mécanisme pour accélérer la réalisation physique du projet pour réduire le coût du transport, intensifier les échanges et donner envie aux gens d’investir ».
Dans le détail, « le projet occasionne un gain de temps considérable de 11 jours ». Selon lui, l’obdectif est de travailler sur amélioration du coût de transport afin de donner envie aux gens d’investir ».
Pour cela, note le S.G du comité de liaison, l’Algérie garde le silence sur les cotisations annuelles (en retard, ndlr) des pays et reléguer au second plan les problèmes qui perturbent la tranquillité de travailler en étroite collaboration. « C’est cette solidarité qu’il faut sauvegarder en surpassant l’étape politique à l’étape économique et atteindre, pour quoi pas, les 15% à 20% d’échanges entre les pays liés par ce réseau routier qu’offre la transaharienne », conclut-il.
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