Pour Karim Zeribi, personnalité politique et médiatique algéro-française, il n’est aucun doute que le rôle de la diaspora algérienne reste prépondérant à plus d’un titre, et ce, aussi bien dans le développement de leur pays d’origine, l’Algérie, que dans l’inversement de la tendance politique dans leur pays d’accueil.
En plus de son apport dans le développement et la diversification de l'économie nationale, elle a aussi un rôle clé à jouer dans les changements politiques en France lors des prochaines présidentielles de 2027.
S’exprimant, ce matin, au sein de l’émission L’invité du jour de la Radio Chaine III de la Radio Algérienne, M. Zeribi a d’abord souligné les potentialités socio-économiques de l’Algérie et qui en font un grand pays et toute la place que notre diaspora est appelée à occuper. « L’Algérie est au top 10 des pays producteurs de gaz, au top 20 des pays producteurs de pétrole, c’est le plus grand pays d’Afrique et dixième plus grand pays au monde », a-t-il dit.
Il a fait remarquer que nombre de « nos compatriotes reviennent pour travailler et investir en Algérie dans des secteurs comme la santé, l’agriculture, l’intelligence artificielle, et bien d’autres ».
Autre point évoqué par M. Zeribi, la communication qui reste à développer. « Aujourd’hui, on communique sur ce que les autres disent de nous. Il ne faut plus laisser les autres parler à notre place, qui naturellement ne le font pas toujours positivement », a-t-il dit avant d’ajouter « il faut inverser cette tendance, changer de paradigme et de stratégie ».
Au sujet des présidentielles françaises qui se préparent pour 2027, l’invité de la Radio a expliqué que « notre communauté a un rôle clé à jouer » et elle est appelée à peser de tout son poids sur le sort du scrutin.
« Nous sommes à la croisée des chemins. Soit, on aura à la tête de l’Etat un xénophobe, islmaophobe, algérophobe, et continuera à créer des tensions entre nos deux pays, soit on se mobilise pour mettre en place un homme d’Etat porteur d’une vision de respect pour restaurer une relation d’égal à égal », a-t-il détaillé en citant le pressenti candidat à la présidentielle française en la personne de M. Dominique de Villepin.