Les réunions tenues entre les services du ministère de l'Industrie pharmaceutique et les représentants de laboratoires fournisseurs d’insuline ont abouti à une baisse de 20% sur le prix des insulines importées, permettant de réduire la facture d'importation, ainsi que le montant de la de la prise en charge du diabète, a indiqué dimanche un communiqué du ministère.
Assurant que ses services avaient procédé à une série de réunion et d’entretien avec les laboratoires fournisseurs d’insuline, visant une meilleure coordination et négociation, le ministère a souligné que "ces réunions ont abouti à une baisse de 20% sur le prix des insulines importées".
Cette baisse "permettra de réduire considérablement la facture d’importation des médicaments, ainsi que le montant des dépenses des caisses de la sécurité sociale pour la prise en charge du diabète", a expliqué la même source.
Ces réunions ont également permis d’accélérer le lancement des deux unités de production d’insuline en Algérie à l’horizon 2022, selon le document diffusé à l’occasion de la journée mondiale du diabétique (14 novembre), en rassurant l’ensemble des patients diabétiques de la disponibilité continue des produits pharmaceutique et des dispositifs médicaux nécessaires à la prise en charge de cette pathologie.
S’agissant de l’une des insulines rapides qui connaissait une tension sur le marché, une quantité de plus de 200.000 unités a été réceptionnée le 9 novembre 2021, dont 100.000 ont été distribuées et 100.000 autres sont encours de libération, annonce le ministère.
Une quantité de 250.000 boîtes sera, en outre, réceptionnée "dans les prochaines semaines", ce qui permettra de couvrir largement les besoins du marché national des insulines rapides pour cette fin d’année, a expliqué la même source.
Le ministère a ajouté, en outre, que l’ensemble des programmes d’importations pour l’exercice 2022 "sera signé avant le 18 novembre 2021".
Ainsi, il a tenu à rassurer l’ensemble des patients diabétiques de la disponibilité "continue" des produits pharmaceutique et des dispositifs médicaux nécessaires à la prise en charge de cette pathologie.
Le ministère a, par ailleurs, rappelé qu'il se réunit régulièrement avec l’ensemble des partenaires prescripteurs, experts cliniciens, opérateurs, distributeurs pharmaciens, ordres et syndicats, ainsi que les associations de patients, à leurs demandes, au sein de l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutique pour dégager des solutions idoines et pérennes à même d’assurer une disponibilité continue et garantir l’accès des soins aux patients.
Le ministère a ajouté qu'après des années de pénuries "récurrentes et de régulation improbable" faisant la part belle à l’importation au détriment de la production nationale, il a, conformément à ses attributions, mis en place une plateforme numérique recueillant l’ensemble des programmes de production et d’importation.
Cette plateforme qui répertorie, également, les stocks des établissements pharmaceutiques, permettant ainsi une meilleure anticipation d’éventuels problématiques d’approvisionnement de matières premières et de produits finis notamment liées aux perturbations du marché international induites par la pandémie du Covid-19.
Cette plateforme n’est, cependant, pas "totalement" opérationnelle pour les produits hospitaliers, la partie concernée ne s’étant pas encore conformée à l’obligation réglementaire de communiquer ses stocks afin d’anticiper d’éventuelles ruptures de médicaments essentiels notamment d’oncologie a, toutefois, fait savoir le ministère.
Après la mise en place des réformes structurelles désormais opposables par la législation et la réglementation en vigueur, le ministère de l’Industrie pharmaceutique poursuit avec abnégation, dans le cadre strict de ses attributions, son plan d’action, dans la sérénité et la concertation avec l’ensemble des parties soucieuses de la protection de la santé publique du respect des institutions et de l’intérêt national, conclut le communiqué.